« C’est une menace que nous avons parfaitement en tête » pour les JO, affirme le secrétaire général adjoint de l’Union des responsables de la sécurité intérieure

« C’est une menace que nous avons pleinement à l’esprit et c’est en effet l’une des hypothèses les plus élevées qui soient envisagées »a déclaré vendredi 31 mai sur franceinfo Didier Rendu, le secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT, tandis que le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’une tentative d’attentat contre les événements de football à Saint-Etienne prévus lors des Jeux olympiques avait été déjouée.

« C’est parce que nous sommes pleinement mobilisés et justement parce que nous envisageons ces hypothèses que nous sommes prêts à les prévenir »explique le représentant syndical. « Les moyens sont mis absolument partout »et pas seulement en Île-de-France ou à Paris, assure-t-il.

La vie dans les territoires va continuer et c’était justement toute la difficulté de mettre en place le système, pour pouvoir répartir de manière équilibrée les forces dont nous avons besoin pour sécuriser les Jeux Olympiques et aussi pour permettre aux territoires de continuer à vivre.

Didier Rendu, secrétaire général adjoint du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure CFDT

sur franceinfo

La tentative déjouée de commettre cet acte était, selon lui, un « une forme de djihadisme à faible coût ». Il s’agit d’un jeune Tchétchène, âgé de 18 ans, qui envisageait d’attaquer des supporters aux abords du stade Saint-Etienne. Il a été arrêté le 22 mai. « Nous avions affaire à quelqu’un qui n’était pas fiché, qui n’était pas connu des services de police et face à ce type de jihadisme, la réponse sécuritaire ne doit pas être low-cost »il défend, « nous sommes donc attentifs aux coupes opérées dans le budget de la police nationale, car la sécurité a un coût, elle a un prix ».