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«C’est une bonne chose» et «il était temps que nous ayons cette information», estime le Snes-FSU.

Invitée sur franceinfo, la secrétaire générale du Snes-FSU, Sophie Vénétitay espère que le prochain ministre fera en sorte que cette réforme ne soit pas appliquée.

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« C’est en fait une bonne chose. Je dirais même qu’il était temps que nous ayons cette information », explique lundi 16 septembre sur franceinfo Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU (le syndicat le plus représentatif du second degré), alors que le brevet ne sera finalement pas modifié cette année, selon les informations de franceinfo de sources syndicales et ministérielles. L’objectif était alors d’augmenter le poids des épreuves terminales dans la note finale et surtout de conditionner « accès direct au lycée » pour obtenir le brevet. Les élèves qui échouent doivent suivre une classe « prép-seconde ».

« Nous avons commencé l’école il y a 15 jours, nous avons accueilli nos élèves et depuis, nous organisons des réunions parents-professeurs et des réunions de 3e année. » Nous étions « Parfois assez démunis pour pouvoir répondre aux questions des parents et même aux questions des élèves pour leur dire à quoi ressemblera le brevet en fin d’année ou si le brevet deviendra obligatoire pour passer en deuxième année. Aujourd’hui les choses sont très claires. »

Sophie Vénétitay insiste : « C’est une très bonne nouvelle que le brevet ne devienne pas obligatoire pour passer en seconde. Nous étions face à une des mesures phares du choc des savoirs voulu par Gabriel Attal. ». C’était selon elle « une mesure de tri social ». Elle est heureuse qu’elle « ne s’applique pas à la session 2025. Le prochain ministre devra alors entendre tout cela et surtout mettre le choc des connaissances de côté et faire en sorte que cette réforme ne s’applique pas à toutes les sessions », elle espère.

Sophie Vénétitay pense aux familles inquiètes face à ce qui semblait être une « Un brevet qui fait barrière à la fin de la troisième année. Un brevet qui fait barrière à la fin de la troisième année ramènerait près de 50 ans en arrière en matière de démocratisation du système éducatif. »affirme le Snes-FSU. « Il aurait été tout à fait inédit d’empêcher des élèves de poursuivre leurs études au lycée. Cela aurait servi à mettre de côté, à écarter, dans des classes spécifiques, ces fameuses classes préparatoires-secondaires avec des élèves issus de milieux défavorisés, alors que ce sont eux qu’il faut accompagner avec tous les autres vers la réussite au lycée. »

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides

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