Le coureur néerlandais, intouchable sur le Tour des Flandres le week-end dernier, a exprimé son scepticisme sur les réseaux sociaux en découvrant la fameuse chicane installée devant la Trouée d’Arenberg par les organisateurs de Paris-Roubaix.
« Est-ce une farce? » On ne voudrait certainement pas décevoir Mathieu van der Poel, mais non, ce n’est pas un poisson d’avril. Et oui, les coureurs du Paris-Roubaix devraient emprunter cette chicane dimanche prochain comme cela a été prévu dans la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux. Il est vrai que le dispositif, censé prévenir les risques de chute à l’entrée du mythique secteur pavé de la Trouée d’Arenberg, en limitant la vitesse des coureurs, fait peur, juste après un passage à niveau.
Une épingle plus délicate que rassurante ?
Non épargnés par les chutes depuis le début de la saison, comme celle qui a envoyé Wout Van Aert au sol mercredi dernier sur A Travers la Flandre, les coureurs devront se méfier de l’obstacle et de la vitesse à laquelle ils s’en approcheront. Sa configuration incite à la plus grande prudence car le virage permettant de basculer vers le secteur Trouée est serré.
Les organisateurs ont décidé d’installer une chicane sur l’insistance de l’UCPA, l’un des syndicats représentatifs des coureurs, l’idée étant de faire passer les coureurs d’environ 70 km/h à 35 km/h. Le but ? Allonger le peloton, qui aborderait la Trouée d’Arenberg sans élan, et éviterait ainsi les accidents.
Après avoir dépassé la voie ferrée, la fausse pente descendante précédant l’entrée dans ce secteur pavé mythique sera suivie pour les coureurs d’un virage à droite puis d’un autre virage en épingle à gauche. Lors d’une reprise à moins de 50 mètres, les coureurs auront alors un virage à droite et à angle droit pour entrer dans la Trouée. Mais l’idée ne semble pas convenir à Mathieu van der Poel, vainqueur de l’E3 et du Tour des Flandres le mois dernier.