Après cinq années de travaux, la cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre ses portes au public et aux fidèles samedi 7 et dimanche 8 décembre.
Publié
Temps de lecture : 1min
« On se dit que c’est un miracle »témoigne sur franceinfo Adrien Goetz, historien de l’art, en direct du parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l’occasion de sa réouverture samedi 7 décembre. De retour dans la cathédrale, dévastée par un incendie en 2019, Adrien Goetz a déclaré il avait « les larmes aux yeux » en voyant notamment la croisée du transept restaurée, où il y a cinq ans « la traversée du transept effondrée » avait cédé la place à « un trou béant et effrayant ».
« C’est quelque chose de tellement incroyable, qu’on l’ait réalisé en 5 ans, qu’on l’ait fait avec autant d’énergie »continue-t-il. « On pense à tous ces artisans qui ont travaillé ensemble pendant toutes ces années, et ça, c’est bouleversant »ajoute Adrien Goetz, accueillant « une prodigieuse aventure humaine » Et « un véritable renouveau du savoir-faire et de l’artisanat d’excellence français ».
« On a le sentiment d’être à la fin d’une troisième épopée. Il y a eu l’épopée des bâtisseurs, au Moyen Âge, en plusieurs phases. Il y a eu l’épopée de la restauration de Viollet-le-Duc, au XIXe siècle, et il y a l’épopée de tous ceux qui ont sauvé Notre-Dame »analyse l’historien. Adrien Goetz se dit « frappé par la cohérence, l’harmonie et la subtilité » de la nouvelle nef, aujourd’hui submergée « sous une très belle lumière » avec « nuances de rose, vert pâle, bleu » ainsi que « motifs d’inspiration orientale ». « Les vitraux bleus donnent à tout une lumière qui en fait une œuvre d’art totale »conclut-il.