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« C’est un compliment si les autres ne veulent pas jouer contre le Stade Français », apprécie Laurent Labit

Le club parisien, deuxième de la saison régulière, affronte l’UBB en demi-finale de Top 14 samedi soir au Matmut Atlantique.

Opposé samedi (21h05) à Bordeaux-Bègles en demi-finale du Top 14, le Stade Français ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et vise la finale qui se déroulera cette année au Stade Vélodrome de Marseille, » déclare le manager parisien Laurent Labit.

Que vous inspire l’Union Bordeaux-Bègles ?
Laurent Labit : On savait qu’on aurait forcément un gros match : soit un derby (contre le Racing), soit l’UBB à Bordeaux… C’est un adversaire redoutable, qui reste sur une bonne dynamique et réalise une très bonne saison. C’est leur quatrième demi-finale consécutive, ils auront le soutien du public… On connaît les qualités de cette équipe. On connaît aussi les nôtres : il va falloir être au meilleur de notre niveau, notamment défensivement, pour arrêter leur jeu en ligne, leur animation, leur individualité… On y va avec beaucoup de confiance.

Est-ce un soulagement d’être en demi-finale ?
C’est un soulagement mais c’est surtout une grande satisfaction, une grande fierté. C’est aussi une belle performance : tout le monde s’accorde à dire que ce championnat est très relevé et on se retrouve directement qualifiés pour les demi-finales, à un point du Stade Toulousain ! Cela prouve la performance réalisée par tous les joueurs et le staff.


Il fallait être efficace, nous l’étions. Mais si, jusqu’au 28 juin, il faut jouer de la même manière et gagner, on signe tout de suite !

Laurent Labit

Vous attendiez-vous à ce que cela se passe si bien si vite ?
Nous savions où nous allions. Il y a eu du très bon travail fait auparavant. Cela démontre la qualité des joueurs qui étaient là et notamment leur état d’esprit, leur caractère aussi… On savait qu’on pouvait faire de bonnes choses mais, bien sûr, finir deuxième était inattendu. L’objectif était le top six. Nous sommes un club historique, un grand club, qui doit jouer les phases finales et en haut de tableau. Nous voulons pouvoir jouer pour des titres chaque année.

Comment gérez-vous les critiques sur votre jeu ?
Nous sommes les premiers à réfléchir à ce que nous pouvons faire de mieux. Il y a plusieurs raisons, nous avons fait des choix. En arrivant en cours de saison, c’est compliqué de changer beaucoup de choses… On a préféré jouer sur la fraîcheur et le turnover, pour faire jouer tout le monde : on a changé sept à douze joueurs quasiment à chaque match. Cela n’aide pas d’avoir des repères offensifs en particulier. Il fallait être efficace, nous l’étions. Mais si, jusqu’au 28 juin, il faut jouer de la même manière et gagner, on signe tout de suite !

Alors est-ce un compliment lorsque vos adversaires vous disent injouable ?
Je ne sais pas si nous sommes injouables, comme cela a été dit. Si effectivement les adversaires commencent à vouloir nous éviter ou à nous craindre, c’est quand même quelque chose de positif… Evidemment, c’est un compliment pour l’équipe si les autres ne veulent pas jouer contre nous.


Nous savons que nous avons une étape très importante à Bordeaux mais ce ne sera qu’une étape puisque tout ce que nous avons fait ne servira à rien si nous perdons.

Laurent Labit

Le mental est-il votre principale force ?
Oui, je pense que c’est ça. C’est lié au caractère, à l’état d’esprit qui est dans ce groupe, que ce soit les joueurs ou le staff, sur ou en dehors du terrain. Nous avons tous des histoires, des parcours de vie, des choses particulières différents… mais ce sont ces vertus d’équipe qui nous permettent d’atteindre nos objectifs et de créer une culture de victoire chaque semaine, pas seulement pour cibler certains matchs.

Ressentez-vous de la pression dans la quête d’un premier titre depuis 2015 ?
Pour le moment, nous ne ressentons pas cette pression. Cela fait maintenant de nombreuses semaines que nous discutons avec les joueurs (…). On se retrouve à deux matches d’un but qui fait souvent rêver la plupart des joueurs. On sait où on en est, on sait qu’on a une étape très importante à Bordeaux mais ce ne sera qu’une étape puisque tout ce qu’on a fait ne servira à rien si on perd. L’objectif, c’est Marseille.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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