« C’est trop violent » : Sur RTL, Marine Le Pen refuse de répondre à une question de Thomas Sotto sur la santé de Jean-Marie Le Pen
La députée du Rassemblement national a confirmé que son père était hospitalisé, sans vouloir évoquer son état de santé.
Marine Le Pen refuse de répondre à une question sur son père au micro de Thomas Sotto © RTL
Le reste après l’annonce
Ce mercredi 20 novembre, Marine Le Pen était l’invitée de la matinale de RTL. L’occasion pour Thomas Sotto de l’interroger sur plusieurs dossiers d’actualité, comme son procès dans l’affaire des assistants parlementaires du FN, avant de terminer l’entretien sur un registre plus privé. « Juste une dernière question, c’est un peu personnel, j’espère que vous me le permettrez« , commence-t-il. « Il y a quelques jours on apprenait que Jean-Marie Le Pen était hospitalisé, est-il toujours hospitalisé ce matin et comment va-t-il ?», demande le journaliste.Oui, il est hospitalisé… Je ne vais pas vous décrire son état de santé mais c’est vrai que nous avons, parce que nous l’aimons, des inquiétudes sur sa santé. » répond le député du Rassemblement national.
« Cela touche à l’intimité de sa vie privée »
Thomas Sotto ne s’est toutefois pas contenté de cette réponse, souhaitant en savoir plus sur l’état de santé du fondateur du Front national. « Jean-Marie Le Pen est-il en fin de vie ? » lui a-t-il demandé. « Je ne répondrai pas à cela, je pense que c’est une question trop violente. Cela touche à l’intimité de sa vie privée et à la nôtre aussi« , a-t-elle rétorqué, agacée. Puremédias vous invite à visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
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L’ancien candidat à la présidentielle a été hospitalisé pendant une semaine pour subir « série d’examens liés à son âge« , selon les informations communiquées par son entourage le 13 novembre. Agé de 96 ans, l’ex-homme politique d’extrême droite connaît des problèmes de santé récurrents. Déjà hospitalisé le 15 avril après une crise cardiaque, Jean-Marie Le Pen est rentré chez lui quelques semaines plus tard. .
Son état l’empêche de comparaître au procès des assistants parlementaires du Front national, ouvert fin septembre, et pour lequel Marine Le Pen est jugée. Dans ce cas, le député du Pas-de-Calais risque cinq ans d’inéligibilité, ainsi qu’une peine de cinq ans de prison, dont deux ans passibles sous bracelet électronique, et 300 000 euros d’amende.