En pleine polémique, François Ruffin a également fustigé l’attitude de Jean-Luc Mélenchon, dont il a pris ses distances. « Ce qui semble compter, ce sont moins les intérêts des Français que l’élection présidentielle et lui, alors qu’il a déjà perdu quatre fois face au RN », a-t-il critiqué sur le plateau de France 2, revenant également sur ses déclarations au quotidien. La république.
Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon a affirmé dimanche que le « choix final de la France se fera entre » lui et « Le Pen ». « Ce n’est pas un choix très appétissant, estime François Ruffin. Vous allez élire celui que vous détestez le moins… La gauche va devoir se demander qui est le plus qualifié pour battre le RN », conclut-il.
L’ancien député LFI François Ruffin a estimé mardi que le Nouveau Front populaire avait raté la « fenêtre d’opportunité » pour gouverner, soulignant que nous étions « de fait » entrés dans la trêve politique évoquée par Emmanuel Macron, « faute de combattants » à gauche.
« C’est trop tard, vous savez, la politique c’est saisir le kairos de l’instant. On avait une fenêtre d’opportunité qui nous était ouverte, on pouvait se glisser dedans pour dire, bon, on ne fera peut-être pas tout, mais il y a des choses qu’on peut faire », a-t-il déploré sur France 2, espérant que cette fenêtre puisse « se rouvrir à la rentrée ».
Le secrétaire national du Parti communiste français a pris la plume lundi soir pour accuser le président de la République d’avoir « semé le chaos » après la dissolution de l’Assemblée nationale. « Ne comptez pas sur nous pour vous apporter le moindre soutien, ni aujourd’hui ni demain », insiste-t-il dans un communiqué.
« Le président de la République ne se soucie pas du peuple français », a-t-il ajouté, déplorant que « le camp présidentiel ne cède pas le pouvoir » et laisse le pays « ingouvernable ».
C’est reparti pour une nouvelle journée à guetter le moindre signe de fumée blanche en provenance de Matignon. Ce qui paraît peu probable… mais sait-on jamais. Venez suivre avec nous les derniers rebondissements de la course à Matignon ce mardi 23 juillet.
