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« C’est triste de perdre ce symbole », la vasque olympique sur le point d’être retirée des Tuileries


Le démontage de la vasque olympique a débuté ce lundi 16 septembre, dans le jardin des Tuileries, même si son avenir reste en suspens.

Une dernière photo « pour la mémoire »lance une passante pressée devant la vasque olympique. La voilà qui revient quelques secondes plus tard. « J’ai mal cadré l’image, on voit les engins de chantier »se justifie-t-elle en cherchant un nouvel angle pour prendre sa photo. Autour du ballon installé dans le jardin des Tuileries depuis le début des JO, contremaîtres et ouvriers s’affairent. Son dégonflage a commencé ce lundi 16 septembre et durera au moins cinq jours. « Cela me fait quelque chose, Christine admet. C’est un peu triste de perdre ce symbole. » Lorsqu’elle a appris que le bassin avait été démonté, cette Parisienne s’est immédiatement rendue dans le 1er arrondissement. « C’était quand même beau »elle respire.

Il faut récupérer la majeure partie du gaz pour éviter qu’il ne soit rejeté dans l’air parisien. Et ce, en « recompresser » gaz spécifie au Parisien Matthieu Gobbi, co-fondateur du groupe Aérophile, à l’origine du ballon qui permet au bassin de prendre son envol. « L’idée est de le récupérer pour qu’il puisse être réutilisé, dans une démarche d’économie circulaire »a ajouté l’homme d’affaires. L’entreprise, déjà connue pour ses ballons captifs à Disneyland Paris, Cracovie, Berlin et Paris, a connu une « moment extraordinaire »source de « stresser »de fierté et « attention constante » pour sa création. Elle bénéficie également d’une grande publicité pour son expertise, même si son nom n’apparaît nulle part sur le bassin.

Contactées, plusieurs entreprises ayant participé à la création et au bon fonctionnement de la vasque olympique ont fait référence à Paris 2024, qui centralise la communication sur ce sujet devenu sensible, alors que des interrogations entourent l’avenir de cet objet unique.

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« Prolongation de l’histoire française des premiers vols »

« Nous aurions dû le laisser au milieu des Tuileries, un passant se plaint. Il y avait deux bonnes raisons pour qu’il reste là : commémorer d’abord les Jeux Olympiques, et se souvenir de l’histoire aéronautique de la France. Situé à l’endroit où fut lancé le premier ballon à gaz à la fin du XVIIIe siècle, le chaudron olympique conçu par le designer français Mathieu Lehanneur a été conçu comme « une prolongation de l’histoire française des premiers vols », selon les organisateurs de Paris 2024.

Le président de la République, Emmanuel Macron, avait lui-même annoncé vouloir garder le chaudron « le plus longtemps possible » sur les lieux, tout comme son concepteur. Mathieu Lehanneur avait cependant posé une condition, que le bassin continue à voler régulièrement, ajoutant qu’il était nécessaire « se donner les moyens ». Chaque vol du chaudron nécessite une vingtaine de personnes et une autorisation de vol de l’aviation civile. Anne Hidalgo, maire de Paris, avait d’ailleurs exprimé son souhait de conserver le chaudron de manière permanente.

Ce lundi, dans les ruelles des Tuileries, la question de son avenir est débattue parmi les passants rassemblés aux grilles entourant le chantier. « Où diable pourraient-ils le mettre ? »demande timidement un vieil homme. Crayon en main, il dessine les courbes du ballon sur un petit carnet. « Je suis déjà venu il y a deux semaines, il glisse tout en faisant défiler ses croquis. Ce matin était peut-être la dernière occasion de le redessiner une fois de plus.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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