« C’est très frustrant », grimaçait Alexandre Léauté après sa médaille de bronze.

Au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines

Alexandre Léauté a battu le record du monde à deux reprises (en qualifications, puis en finale), mais les coefficients dans une épreuve disputée entre trois catégories de handicap (C1, C2 et C3) l’ont repoussé à la 3e place du 1000 m. Derrière les Chinois Zhangyu Li et Weicong Liang.

En zone mixte, le Breton résume : « J’ai fait un record du monde ce matin et un autre ce soir, ce qui veut dire que ceux qui étaient devant étaient plus forts. C’est tout simplement. » Et pour glisser : « C’est très frustrant. Parce qu’entendre « record du monde », on pense avoir fait quelque chose de fou, je savais que si je le battais, ça pourrait faire quelque chose de grand mais ils étaient plus forts. C’est tout simplement. Je n’ai rien à dire… »

Au terme d’une course folle, quatre tours menés à un rythme d’enfer : « Mon dernier demi-tour, assez violent, je ne m’en souviens même plus, pour dire dans quel état je me suis mis. C’est la course… J’ai quand même une médaille, il faut savoir la savourer. Ce soir à l’hôtel, je l’apprécierai. Ce sera mi-figue, mi-raisin, je suis dans une chambre avec Kevin Le Cuenff qui a fait 4^et de la poursuite (C4, battu par Gatien Le Rousseau). Cette petite finale était le pire scénario pour moi, Gatien je m’entraîne un peu avec lui et Kevin est mon colocataire. Demain (épreuve de vitesse par équipe)Gatien et moi on a des médailles, Kevin n’en a pas, on va devoir se battre pour lui, c’est vraiment important qu’il reparte de la piste avec une médaille si on va au Club France, pour qu’on puisse tous fêter ça ensemble. Demain (Dimanche)nous allons vraiment tout mettre en œuvre pour nous assurer qu’il en obtienne un.

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