La rumeur d’un tsunami en Méditerranée va bon train depuis quelques jours. Largement relayée sur les réseaux sociaux, elle a provoqué une véritable panique chez les vacanciers, mais aussi chez les riverains. Quelle est la situation exacte ? Un expert a été interrogé sur le sujet.
Il était temps, car la rumeur ne cesse de prendre de l’ampleur. Elle est en effet alimentée chaque jour par de nouveaux éléments qui ne sont pas du tout rassurants. Les derniers en date font état de la fermeture de certaines plages en Égypte et en Tunisie. Sans prendre la peine de vérifier l’information et pour enfoncer le clou, des internautes signalent que des drapeaux noirs synonymes de baignade interdite ont été hissés en Égypte.
Des pages Facebook et autres ont également relayé des vidéos montrant des mouvements inhabituels de l’eau ponctués de vagues exceptionnellement hautes.
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Panique chez les vacanciers
Certains affirment que ces phénomènes sont le prélude à un tsunami en mer Méditerranée qui va dévaster les côtes algériennes, marocaines et tunisiennes. Un vent de panique s’est alors installé, à tel point que certains vacanciers ont préféré annuler leur séjour à la plage. Mais ce ne sont là que de fausses alertes.
C’est ce qu’a déclaré samedi 27 juillet un expert en la matière. S’exprimant dans les colonnes du journal arabophone Echorouk, Nabil Ben Daikha, spécialiste des risques majeurs, a rassuré qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter et que ce qui se passe actuellement en mer, relatif au mouvement des eaux, est un fait naturel provoqué par les vents.
Pour lui, ce qui se dit sur les réseaux sociaux ne sont que des « rumeurs qui ne reposent sur aucune preuve scientifique », affirmant que « les drapeaux noirs hissés en Egypte sont un phénomène courant qui avertit simplement de conditions maritimes dangereuses et non de l’approche d’un tsunami ».
Zaki Armada, météorologue, a également abondé dans le même sens, soulignant que ce qui se dit sur les réseaux sociaux à ce sujet n’est que de fausses informations. Pour qu’un tsunami se produise, a-t-il expliqué, il faut qu’un tremblement de terre d’une magnitude supérieure à 7 sur l’échelle de Richter se produise en mer. Quelque chose qui n’est jamais arrivé auparavant, a-t-il conclu.
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