Dimanche soir, une jeune femme d’une vingtaine d’années et un adolescent de 14 ans ont été tués par un commando de quatre individus cagoulés arrivés à scooter. Parmi les cinq blessés : une des sœurs toujours dans le coma et des jeunes enfants. Les circonstances de ce drame survenu dans un HLM à Rivière-Roche restent floues.
Alors que nous arrivons dans la ville caribéenne, située dans le quartier de Rivière-Roche, il est presque midi. Pas un bruit, personne dehors, juste des locataires entrant et sortant des immeubles. Il ne semble pas qu’un drame s’y soit produit en début de semaine.
« C’est un HLM tranquille où il ne s’est jamais passé rien ! » diront les voisins interrogés.
En effet, la concierge confirme que c’est un endroit calme et que les jeunes sont plutôt sympathiques. Elle les connaît tous et entretient de bonnes relations avec eux.
Pas de VHU, le local poubelle déborde certes mais aucune poubelle nulle part dans la ville, rien qui traîne. Les bâtiments ne sont pas endommagés, les portes sont toujours fonctionnelles et les boîtes aux lettres intactes. Certes, la ville est vieillissante mais pas dégradée !
La concierge interpelle les résidents. Elle leur raconte que le propriétaire a mis en place une unité psychologique après le drame et elle conseille fortement à chacun de se rendre à l’unité d’écoute ouverte le lendemain de l’incident. « Vous devez parler de ce qui s’est passé. »
Ceux qu’elle ne rencontre pas pendant ses heures de travail, elle les appelle par téléphone : « C’est important de porter l’information, de parler avec tout le monde, d’expliquer la cellule d’écoute et d’écouter ce que les gens ont à dire après le drame pour orienter les vers les professionnels.
Des enfants très polis
Une maman vient de se garer, elle dira comme toutes les personnes interrogées : « Les enfants ont été très polis ! Ils disaient tous : bonjour Madame, bonjour Monsieur » et s’ils connaissaient un peu mieux la personne, ils continuaient : « Vous allez bien ? » La mère soupire…
