Le déficit budgétaire s’élève à 91,56 milliards d’euros à fin avril 2024.
Ce chiffre s’élevait à 83,708 milliards d’euros à la même période de l’année précédente, à savoir avril 2023.
Faisons une soustraction.
91,56 – 83,71 = 7,85 milliards d’euros en plus… en moins !
Faisons un pourcentage.
En gros, nous sommes à une augmentation du déficit de 9 %.
Si notre gouvernement de buses, pardon, de Mozart de la finance, continue sur sa lancée, c’est une petite augmentation de 10 % du déficit budgétaire fin 2024, ce qui reviendrait à dérapages sur dérapages. et en dérapant, on risque de finir par sortir de la route.
La France n’est pas invulnérable en termes de finances publiques.
Il y a une limite à toute dépense et à toute démagogie.
Il arrive un moment où il faut avoir le courage de dire que ce n’est pas à la solidarité nationale de payer les cadeaux de Noël des gens avec des « primes de Noël ». Il faudra avoir le courage de dire que ce n’est pas à la solidarité nationale de payer les vacances, même pour les jeunes.
Jamais nos déficits n’ont été aussi importants et les services fournis n’ont jamais été aussi mauvais.
L’Éducation nationale n’a jamais été aussi mauvaise.
Nos hôpitaux n’ont jamais été aussi dépouillés.
Partout, où que nous regardions, un désastre est annoncé et déjà bien réel.
Nous (du moins ceux qui sont aux commandes) sommes en grande partie responsables de ce qui nous arrive.
Nous nous sommes ruinés.
L’Europe de Bruxelles ne nous a certainement pas aidé et accélère notre déclin. Mais nous aurions décliné sans cela, car, avouons-le, nous faisons n’importe quoi et en faisant tout, nous devenons n’importe qui.
La bonne nouvelle, c’est qu’il nous appartient de remettre les choses sur les rails et que cela peut se faire assez rapidement. Pour que cela se produise, toute une génération de gens faibles et paresseux devront retrousser leurs manches et ce n’est pas acquis puisqu’ils ont été nourris par l’aide sociale.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !