«C’est peut-être la dernière» chance d’y parvenir, affirme le chef de la diplomatie américaine
Après dix mois de conflit dévastateur au Moyen-Orient, Joe Biden estime qu’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza est « toujours possible »Le président américain a fait cette déclaration dimanche soir 18 août, promettant que les États-Unis « Je n’ai pas abandonné » leurs efforts. En effet, au même moment, son chef de la diplomatie est arrivé en Israël en vue de rencontrer, lundi, les principaux dirigeants israéliens, avant la reprise des négociations. « C’est un moment décisif, c’est probablement la meilleure, peut-être la dernière opportunité de ramener les otages chez eux, d’obtenir un cessez-le-feu »Antony Blinken l’a déclaré lundi matin.
Neuvième visite d’Antony Blinken au Moyen-Orient. Depuis l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, le secrétaire d’Etat américain a multiplié les déplacements. Il s’apprête à rencontrer des personnalités politiques israéliennes de premier plan : le Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le président Isaac Herzog. Avant de se rendre mardi au Caire, où les négociations reprendront, Antony Blinken espère convaincre «toutes les pièces » conclure un accord « sur la ligne d’arrivée ».
Israël et le Hamas se rejettent mutuellement la responsabilité de l’impasse. Vendredi, Benjamin Netanyahu a demandé « pression directe sur le Hamas » Et « Non au gouvernement israélien »avant de dénoncer la « refus obstiné » du mouvement palestinien pour parvenir à un accord. « Nous tenons Benjamin Netanyahu pour pleinement responsable d’avoir contrecarré les efforts des médiateurs et d’avoir fait obstruction à un accord. »Le Hamas a réagi dans un communiqué. Le mouvement dénonce « insistance » Israéliens vont imposer « nouvelles conditions« , y compris le maintien des troupes déployées à la frontière entre Gaza et l’Egypte.
Les négociations stagnent alors que le nombre de morts augmente. L’offensive israélienne dans la bande de Gaza a fait 40 morts 099 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, et plus de deux millions de déplacés. Dimanche, la Défense civile à Gaza a fait état de 11 morts dans des frappes à Jabaliya et Deir al-Balah. Côté israélien, le bilan des attaques du 7 octobre et des mois qui ont suivi s’élève à près de 1.200 morts, en majorité des civils.