Ses propos sur l’avortement ont également été dénoncés, lorsqu’il a qualifié la dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse en Belgique de « loi tueuse ».
Les propos tenus par le pape François lors de sa visite en Belgique, du 26 au 29 septembre, n’ont pas fait l’unanimité dans la sphère catholique.
Bernard De Vos, ancien délégué général aux droits de l’enfant, établissement public indépendant chargé de défendre les droits et intérêts des enfants en Wallonie et à Bruxelles (Belgique), a appelé début octobre à un mouvement massif de rebaptisation, afin de marquer son désaccord. avec la position affichée par le Pape. 524 personnes se sont associées à son action, a-t-on appris mercredi 16 octobre auprès de la RTBF.
« Plus de 520 personnes ont adressé mercredi une lettre ouverte au nonce apostolique, à l’archevêque de Malines-Bruxelles et aux sept diocèses de l’Eglise catholique en Belgique, dénonçant les propos tenus par le souverain pontife lors de sa visite en Belgique et demandant à être renommé », notent nos confrères.
« La femme reste une femme »
Les propos critiqués du pape concernent les femmes et l’avortement. Il a notamment qualifié la dépénalisation partielle de l’interruption volontaire de grossesse (avortement) en Belgique de « loi tueuse ». Lors de son vol de retour vers le Vatican, le pape François a également qualifié les médecins pratiquant des avortements de « tueurs à gages », comme le rapporte la même source.
Un autre événement qui a également marqué la visite du chef de l’Église catholique en Belgique a été sa visite à l’Université catholique de Louvain. « La femme reste une femme. C’est moche quand la femme veut se comporter comme un homme », a-t-il déclaré, comme on peut le lire sur RTL Info.
Des propos dont les autorités de l’UCL avaient pris leurs distances. « Nous déplorons vraiment sa position réductrice et très conservatrice sur la place des femmes dans la société. L’université se veut véritablement inclusive et souhaite que chacun puisse s’épanouir en son sein, quels que soient ses origines, sa culture, son genre ou ses orientations sexuelles. « , a réagi la rectrice de l’UCL Françoise Smets.