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c’est l’heure que les prémices de l’année fleurissent au centre d’entraînement

C» a été annoncé par Ronan O’Gara à Créteil, c’est efficace, Grégory Alldritt ne dirigera pas les troupes rochelaises samedi 5 octobre face aux Lyonnais. Au repos après avoir été touché à un bras et au mollet gauche, le capitaine des Maritimes ne figurera pas sur la feuille de match pour la première fois cette saison. Au-delà de ses pépins, on peut penser qu’il aurait quand même été épargné, cette rencontre étant en fait la 5e d’un bloc de 9 matches consécutifs – et un prélude à la tournée internationale de novembre. D’ailleurs, en face, le LOU se présente également sans que plusieurs éléments n’aient joué les quatre premières journées.

Mais La Rochelle a aussi fait des choix forts qui ne sont pas forcément liés à des questions de fraîcheur mais plutôt à des notions de compétition ou de démarrage sans urgence. Ainsi, alors que Quentin Lespiaucq sera sur le banc et Tolu Latu 24 ans, c’est le jeune (21 ans) Géorgien Nikolozi Sutidze qui portera le numéro 2 contre le Rhône. Arrivé au centre de formation en 2021, il a l’occasion, comme Louis Keziah Penverne et Alexandre Kaddouri la saison dernière, de donner raison au club en n’ayant pas cherché de joker médical pour Pierre Bourgarit.

Des opportunités à saisir

« C’est un talonneur super agressif, avec de très bonnes qualités, il est super fort dans le jeu au sol. En mêlée, en Espoirs, il a été très efficace. Bien sûr, à ce niveau, c’est différent, j’espère qu’il aura bientôt des opportunités », a déclaré jeudi à son propos son ancien entraîneur U21, Gurthrö Steenkamp, ​​qui ne cache pas que c’est aussi plus facile pour lui. personnel pour les proposer lorsque les résultats de l’équipe sont bons.

Autre élément qui pourrait vivre sa première vraie expérience chez les pros, Édouard Richer, entré en jeu seulement une minute lors de la victoire à Pau en janvier et qui sera sur le banc, capable d’entrer sur la 3e ligne médiane ou sur les côtés de la 3ème ligne. « Il ne doit pas être timide et se contenter d’éventuelles ouvertures. Il doit montrer qu’il a envie de s’inscrire à la fête », nous confiait en août Antoine Praud, le responsable du centre de formation, à propos d’un joueur qui avait fait bonne impression à Dax, lors d’un match amical contre l’UBB, alors qu’il n’était qu’à l’époque. 19 ans.

« Cela renforce notre ADN. Mais il est important qu’ils comprennent que le travail acharné porte ses fruits. »

Après Oscar Jegou, Simeli Daunivucu, Nathan Bollengier, Hoani Bosmorin, Mathis Brunet et les piliers gauche Penverne et Kaddouri la saison dernière, ils sont les premiers jeunes Maritimes à avoir l’opportunité de se montrer en 2024-2025. Le tout sans que les effectifs ne soient poussés par une quelconque pénurie, ce qui doit beaucoup au succès de leurs prédécesseurs. « C’est très difficile de se faire une place sur la feuille de match. Quand nos jeunes ont vu (le succès de Daunivucu et consorts, ndlr), ils se sont dit « OK » alors que parfois, mentalement, on se dit qu’on n’y arrivera jamais.  »Il y a un  »Greg » Alldritt devant moi, un Bourgarit, un Reda Wardi ou un Atonio, ce n’est pas possible »… Là, ils ont vu qu’il y avait des opportunités à saisir, ça fait vraiment plaisir Je veux continuer à travailler et être prêt le moment venu », déclare Steenkamp.

« Il faut être bon »

« Avec la réduction des contrats professionnels, les Espoirs s’entraînent avec nous quasiment toute la semaine. On a vu arriver une bonne génération l’année dernière, c’est cool, ils te poussent, salue Jules Favre, lui aussi passé par le centre de formation. Ensuite, il faut le prouver. Sur le terrain, on va t’accompagner comme les anciens l’ont fait avec nous mais après, c’est toi, c’est ton boulot, il faut être bon et apporter un plus. »

« La culture que nous voulons créer est que c’est un groupe qui gagne des titres. Peu importe qui joue, vous devez toujours maintenir les mêmes normes. C’était l’une de nos forces lorsque nous avons remporté les Coupes d’Europe, rappelle Gurthrö Steenkamp, ​​​​car nous ne pouvons pas mettre notre meilleure équipe à chaque fois. Lorsque j’étais entraîneur des Espoirs, notre mission était de former les futurs professionnels du club. Cela crée aussi un très bon état d’esprit, cela renforce notre ADN. Mais il est important qu’ils comprennent que le travail acharné porte ses fruits. »

Cammile Bussière

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