Selon une nouvelle étude, trop de femmes ignorent un signe avant-coureur clé du cancer de l’endomètre, le cancer gynécologique le plus courant au monde.
Si le cancer de l’ovaire ou le cancer du col de l’utérus font partie des cancers gynécologiques les plus connus, ils ne sont pas les plus répandus. Selon le site de l’APHP, il s’agit en fait de cancer du corps de l’utérusaussi appelé cancer de l’endomètreCe type de cancer est plus fréquent chez les femmes. Il se développe dans la muqueuse de l’utérus, appelée endomètre.
Comme l’explique le Centre de cancérologie Léon Bernard sur son site Internet, le cancer de l’endomètre est le cinquième cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde, avec près de 420 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Environ 97 000 décès par an sont imputables à cette maladie dans le monde. En France, entre 8 000 et 8 500 nouveaux cas de cancer de l’endomètre sont diagnostiqués chaque année, tandis qu’en moyenne 2 000 décès sont enregistrés.
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Ce symptôme du cancer de l’endomètre ignoré par les femmes
Le cancer de l’endomètre est généralement traitable lorsqu’il est diagnostiqué suffisamment tôt. Cependant, il n’existe pas de test de dépistage du cancer de l’endomètre. Pour favoriser un diagnostic précoce, il est donc essentiel de connaître et de diagnostiqueridentifier les symptômes de la pathologieVoici les principaux signes avant-coureurs de ce cancer gynécologique :
- Saignements vaginaux anormaux (surtout après la ménopause ou entre les règles)
- Douleur pelvienne (crampes régulières)
- Pertes vaginales anormales (non associé aux règles)
- Douleur pendant les rapports sexuels (inhabituel)
- Perte de poids inexpliquée (sans changement de régime alimentaire ni d’exercice)
- Pertes vaginales inhabituelles (non sanglant mais inhabituel)
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Selon une nouvelle étude américaine, publiée en juillet 2024 dans Journal de la Société de la Ménopausetrop de femmes ignorent encore l’existence d’un de ces principaux symptômes. En effet, plus d’un tiers (37 %) des 648 femmes interrogées dans cette étude (dont 145 ménopausées) ne le savaient pas. saignements utérins anormaux postménopausiques étaient un signal d’alerte du cancer de l’endomètrePire encore, 41 % d’entre elles ont déclaré qu’elles ne parleraient pas à leur médecin d’éventuels saignements post-ménopausiques si elles n’en souffraient que de manière épisodique. Cela pourrait être dû à un manque d’information sur le sujet : moins de 50 % des participantes ont déclaré que leur médecin les avait informées sur les saignements post-ménopausiques.
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Les différents types de saignements pouvant indiquer un cancer de l’endomètre
Parmi les différents symptômes du cancer de l’endomètre, le signe le plus alarmant, qu’il ne faut pas ignorer et qui doit vous inciter à consulter rapidement un médecin, est en réalité tout saignement jugé anormal.
Voici les différents types de saignements utérins qui peuvent être considérés comme anormaux :
- Saignements après la ménopause :toute forme de saignement vaginal après la ménopause doit être signalée immédiatement, car elle peut indiquer la présence de cellules anormales dans l’endomètre
- Saignements entre les règles :chez les femmes préménopausées, les saignements en dehors des périodes menstruelles normales doivent également être examinés
- Changements dans les cycles menstruels :Un changement soudain dans la durée ou la fréquence des menstruations peut être un symptôme inquiétant.
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Droits des femmes et des enfants, violences, féminisme, genre, discriminations, parentalité, éducation, psychologie, santé, couples, sexualité, réseaux sociaux… Joséphine aime décrypter tous les enjeux de société qui animent notre monde…
