Le rejet de la motion de censure contre le gouvernement Barnier a fait réagir les élus. Député de la 10e circonscription de Haute-Garonne, Jacques Oberti ne mâche pas ses mots.
Le rejet de la première motion de censure contre le gouvernement Barnier a fait réagir le député PS-NFP de la 10e circonscription de Haute-Garonne. Jacques Oberti évoque sans détour « le soutien de l’extrême droite au gouvernement de Michel Barnier ».
Depuis plusieurs semaines, ce gouvernement, dit-il, « bénéficie d’une certaine bienveillance de la part de Marine Le Pen et de l’extrême droite. On l’a vu la semaine dernière avec l’élection de Sébastien Chenu à la Commission d’apurement des comptes de l’Assemblée nationale, dans un contexte économique que tout le monde connaît. »
Jacques Oberti insiste : « on assiste à la confirmation en fonction d’un Premier ministre qui a refusé le front républicain, d’un Premier ministre chargé de perpétuer une politique macroniste dépassée et sanctionnée à plusieurs reprises, d’un Premier ministre opportuniste qui ne cultive que le compromis avec les extrêmes ». droite. »
« La situation des collectivités est plus qu’alarmante »
Et d’ajouter : « Même si la motion de censure visait à souligner que le Premier ministre n’abrogerait pas la réforme des retraites, l’extrême droite n’a manifesté aucun désaccord avec le gouvernement. A l’approche de l’examen de la réforme des retraites, Dans le cadre du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2025, la multiplication des coupes budgétaires sur des politiques publiques essentielles mettra à mal notre modèle social. La situation des collectivités locales est plus que « alarmante ».
A cela, dit le député, « s’ajoutent les orientations et projets inquiétants du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, guidé par une politique entièrement répressive, qui ne font qu’aggraver les fractures de notre société. Dans le contexte actuel, nous, gauche- députés de l’aile et écologistes, ont voté pour cette motion de censure motivée par une volonté de sauvegarder les services publics, notamment l’Éducation, la Santé ou la Sécurité, partout et pour tous, et de lutter contre toutes les formes de discrimination.
Au sein de la commission des finances, le député reste « mobilisé pour œuvrer à l’émergence d’une société plus juste et solidaire. Je reste déterminé à œuvrer pour conjuguer République, valeurs de gauche et socialisme » ?