«C'est l'anti-Marbella» : un méga projet de 15 villas de luxe se prépare en Espagne
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«C’est l’anti-Marbella» : un méga projet de 15 villas de luxe se prépare en Espagne

«C’est l’anti-Marbella» : un méga projet de 15 villas de luxe se prépare en Espagne

« Sotogrande, c’est l’anti-Marbella, l’anti-bling-bling !» Kévin, la soixantaine, est ravi d’avoir choisi cette station balnéaire ouverte, à San Roque, au sud de l’Andalousie, bien connue des golfeurs. Cet Américano-Irlandais est aux anges dès que lui et sa famille, vivant depuis quatre ans, ont posé leurs valises.d’abord une à deux fois par mois, puis quatre à cinq mois par an» dans ce havre de paix espagnol. « Nous recherchions un endroit au soleil avec une ambiance familiale, calme et sécuritaire, sans être coupé de la campagne. Et nous l’avons trouvé», raconte Kévin. Étonnamment, ils ont choisi l’hiver pour s’y installer. « La température est très agréable en hiver, il fait toujours beau et nous sommes calmesil assure. L’été, on a nos habitudes en France et en Italie

Cependant, Rita Jordao, directrice commerciale et marketing de Sotogrande SA, assure que les flux de Britanniques, Belges, Français, Nordiques et élites madrilènes sont parfaitement gérés. « Il n’y a aucun risque de surtourisme car Sotogrande n’est pas une destination touristique mais résidentielle.» Cette destination accueille une communauté de 2 500 personnes à l’année, qui s’élève à 8 000 en haute saison. Pour accueillir les nouveaux arrivants, un méga projet de 15 villas de luxe de 200 à 250 m² campées sur un terrain de plus de 2 500 m² verra le jour dans les prochains mois. Baptisée « Le 15 » (en référence au nombre de villas), elle est située au cœur d’une résidence fermée, La Reserva, qui propose «des vues imprenables sur la mer Méditerranée et l’Afrique du Nord« . Le prix du terrain ? Entre 2 et 2,5 millions d’euros. Celui des villas n’a pas été dévoilé. Pour répondre à la « les goûts les plus exigeants», chaque villa s’étend sur trois étages et dispose d’un total de sept chambres. Sans oublier les 10 salles de bain, un ascenseur, plusieurs foyers, deux piscines (une intérieure et une extérieure), un gym, une cave à vin et même un garage pouvant accueillir huit véhicules. Cout du projet? 12 millions d’euros.

« Pas un ghetto de retraités »

Sa localisation »garantit exclusivité et calme à chaque propriété s’étendant sur environ un demi-hectare« . Dans le but que chacun s’y sente bien, quel que soit son âge. « VSC’était la vision du fondateur, Joseph McMicking, un homme d’affaires philippino-américain qui a acheté le terrain de Sotogrande il y a plus de 60 ans. A l’époque il y avait quatre fermes. Il en a fait une station balnéaire à l’espagnole, riche en activités, qu’elles soient sportives (golf bien sûr, mais aussi polo, club de plage, padel, cyclisme, tennis…), gastronomiques, culturelles et même académiques, puisqu’une école internationale, qui accueille chaque année 1 300 écoliers dès la petite enfance à l’âge adulte, est à proximité pour inciter les propriétaires à y vivre toute l’année», dit Rita Jordao.

Sur le plan architectural, les propriétés adopteront les tendances actuelles. « Nous avons opté pour des bâtiments horizontaux (voir illustration principale) pour qu’ils s’intègrent parfaitement dans la nature et maximisent la vueexplique Manuel Ruiz Moriche, l’architecte à l’origine du projet. Ils auront des toits conçus pour les panneaux solaires, des systèmes de ventilation naturelle et une piscine autogérée. Notre engagement est de créer un projet où la nature, les espaces, la lumière naturelle et un style de vie personnel fusionnent pour former des maisons durables.»

Un environnement qui a plu à Kevin mais aussi à ses quatre enfants et à leurs amis qui »viens régulièrement» à Sotogrande. « Sotogrande n’est pas un ghetto de retraités. Il y en a pour tous les âges. Il n’y a pas de discothèques mais il y a beaucoup de sports et on peut s’évader : Séville est à une heure, la côte marocaine à environ 40 minutes en ferry.» Car, à Sotogrande, le mot d’ordre est «détente et liberté (liberté)! » insiste Rita Jordao.

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