Categories: Bourse Entreprise

C’est l’ambition de ce groupe

Voir mes actualités

C’est l’un des plus grands groupes de restauration à ToulouseEn 20 ans d’existence, engendrés par la reprise de La Pergola à Lardenne, « je n’aurais jamais pensé atteindre ce niveau », se réjouit Thomas Fantini, le fondateur deEsprit Pergospécialisée dans la restauration événementielle.

Cette année, le groupe qui compte pas moins de huit établissements de restaurationdeux services de restauration, un atelier au MIN et un camion de nourritureprévoit un chiffre d’affaires de plus de 20 millions d’euros. Une hausse de 4 millions par rapport à l’an dernier, notamment en raison de la récente acquisition de Bibent, Place du Capitole, en duo avec le groupe La Dépêche du Midi. Sans doute le plus prestigieux de ses établissements. « Un aboutissement », résume Thomas Fantini.

Esprit Pergo change de nom

Mais l’entrepreneur, épaulé par le directeur opérationnel Maxime Delbosc, ne compte pas s’arrêter là. Première étape ? Le changement de nom du groupe. Esprit Pergo devient Maison Pergo.

« Avant, c’était un esprit. Aujourd’hui, c’est une maison », s’exclame Thomas Fantini en présentant le tout nouveau logo. « Il représente notre groupe et tout ce que nous voulions. La maison, c’est le toit, c’est la famille, c’est la sécurité, le partage, la convivialité. Nous voulons nos clients se sentent comme chez eux! »

Maxime Delbosc, à gauche, et Thomas Fantini, à droite, les deux dirigeants de Maison Pergo (anciennement Esprit Pergo). (©Maréva Laville / Actu Toulouse)

Des restaurants transformés en bouillons

Et dans la même veine, certains de ses restaurants pourraient bien devenir des bouillons
Ce modèle très tendance a tapé dans l’oeil du groupe il y a au moins six mois. « On voit la situation et la clientèle évoluer. Et vu la région dans laquelle on est, c’est un projet qui nous tient à cœur », explique Maxime Delbosc, directeur opérationnel et bras droit de Thomas Fantini.

Vidéos : actuellement sur News

Il faut s’adapter à l’actualité et au pouvoir d’achat des gens. On le voit, les gens ont de moins en moins de moyens pour aller au restaurant. On veut qu’il y en ait pour tous les goûts dans le groupe et que tout le monde ait du plaisir à aller au restaurant.

Thomas Fantini gérant de la Maison Pergo

Pour cela, Maison Pergo imagine « transformer de très beaux établissements de chez nous en bouillon, tout en gardant le même cadre”. Idéal pour allier un décor digne d’un grand restaurant, des produits de qualité identique, à des prix attractifs.

Bref, Maison Pergo s’apprête à sortir le grand jeu, « dans de très beaux endroits, avec de belles cartes, des prix très raisonnables et toujours des produits locaux ».

Huit restaurants en lice pour devenir bouillon

Pour l’heure, le groupe n’a pas dévoilé le nom des restaurants qui pourraient être transformés. Pour rappel, Maison Pergo possède La Pergola et Bonbonne à Lardenne, Bistrot & Compagnie à Labège, le Manoir du Prince à Portet-sur-Garonne, et à Toulouse, le Central, Ernest le Bistrot du Golf, le Bibent et le Panoramique de l’Hippodrome.

L’un ou plusieurs d’entre eux pourraient alors se transformer dans l’esprit de l’ancêtre du bistrot. « Un bouillon, c’est un endroit convivial avec des plats de qualité et généreux. Un endroit où l’on boit un verre, où l’on mange des œufs mayo, des frites maison, et où l’on rencontre toutes sortes de personnalités », sourit Thomas Fantini.

Le fondateur de Maison Pergo n’en dévoilera pas plus. Une petite allusion peut-être à de nouvelles acquisitions ? « Nous sommes opportunistes, mais si nous allons quelque part, le but est d’avoir une valeur ajoutée », explique Thomas Fantini, qui veut rester une référence toulousaine.

20 ans de La Pergola, premier établissement de la Maison Pergo

Car le groupe récemment rebaptisé ne veut pas avoir les yeux plus gros que le ventre. « Nous nous structurons avant tout, nous privilégions le bien-être des équipes, l’approvisionnement, l’offre et l’expérience client », précise Maxime Delbosc, à propos de la stratégie de l’entreprise.

Maison Pergo souhaite consolider ce qu’elle a construit depuis deux décennies. Pour conserver son 200 employés, Poursuivre la formation des apprentis et alternants qui représentent 13% des effectifs. Pour fidéliser ses salariés, dont un quart a plus de dix ans d’ancienneté. Et célébrer quelque chose de « de plus en plus rare dans notre profession » : 20 ans de la Pergolaet un groupe sous la même propriété.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.

Recent Posts

Immigration : « On ne peut pas continuer à ce rythme-là », insiste le patron de la Banque nationale

Le président de la Banque nationale salue les récentes mesures gouvernementales visant à réduire l'immigration dans le pays, mais prévient…

8 minutes ago

Momentum Hockey s’associe à Wasserman : vers une migration importante d’agents au Québec ?

L'agence de représentation de joueurs de hockey montréalais Momentum Hockey s'est entendue sur les termes d'un partenariat avec l'une des…

8 minutes ago

La nouvelle pyramide du pouvoir de l’UE et l’escalade migratoire – POLITICO

En direct de Strasbourg… et de Paris… et de Berlin… et de Londres, c'est EU Confidential. Dans l'épisode de cette…

10 minutes ago

Procès de soumission chimique : l’horreur des viols de Mazan vue au tribunal

Ce jeudi, 16h33, Tribunal correctionnel de Vaucluse. « Je vais donc ouvrir le dossier Abus, nuit du 24 au 25…

13 minutes ago

La guerre en Ukraine fait un million de morts, un bilan accablant gardé secret

Le nombre de victimes est l'un des secrets les mieux gardés des deux côtés de la ligne de front en…

14 minutes ago

Trois choses à savoir sur la composition du CA Brive qui affrontera Aurillac

Pour le premier acte du derby Corrèze-Cantal, le staff de Brive a procédé à une nouvelle vague de changements, comme…

15 minutes ago