« C’est la décision » prise par le président qui conduit « à une radicalisation des positions », selon Jean-François Copé
Le maire des Républicains de Meaux réagit sur franceinfo aux propos d’Emmanuel Macron, dans un podcast diffusé lundi, où le chef de l’Etat dit craindre « une guerre civile » en cas de victoire des « extrêmes ».
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« C’est la décision » prise par Emmanuel Macron qui « conduit à une radicalisation des positions »selon Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, sur franceinfo mardi 25 juin. Il réagit aux propos du chef de l’Etat qui dit craindre « guerre civile » en cas de victoire « extrême ». Pour Jean-François Copé, « Emmanuel Macron est hors de l’histoire » en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, en mesurant « la folie de cette décision au vu de ce qui se passe ».
Le maire LR de Meaux appelle désormais le président « faire preuve de responsabilité et donc ne pas démissionner »tandis que Marine le Pen et d’autres élus du Rassemblement national l’appellent à démissionner s’il n’obtient pas la majorité aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. « La gravité de la situation étant ce qu’elle est, il est paradoxalement, de par sa fonction, le seul à pouvoir éviter le pire »il explique.
« Quant à nous, nous avons compris qu’il fallait essayer du mieux possible de sauver les idées que nous défendons, les valeurs qui sont les nôtres », poursuit Jean-François Copé. Interrogé sur l’alliance entre Éric Ciotti et le RN, il reconnaît que son parti « continue sa descente aux enfers » commencé « Pendant des années ».
Par ailleurs, Jean-François Copé refuse toute coalition avec le camp d’Emmanuel Macron après les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. « C’est une blague, mais vous pensez qu’Emmanuel Macron va gagner là-bas ? Le sujet est avant tout de sauver la France dans une situation qui est catastrophique. »il dit. « Il faut dire aux Français : attention, le risque est là pour vos enfants »poursuit Jean-François Copé, « faire le pari » que les LR atteignent « quand même avoir assez de parlementaires pour éviter l’irréparable ».