« C’est incompréhensible, on n’arrive à joindre personne » : une cliente porte plainte contre le joaillier orléanais Pépin
Un client de la bijouterie Pépin d’Orléans, qui attendait sa montre depuis cinq mois, a décidé de porter plainte pour « abus de confiance ».
Lui aussi a trouvé porte close devant la bijouterie Pépin, rue Royale, à Orléans. Mais il n’est pas resté là à se plaindre. Julien Geffroy a pris les choses en main et a décidé de porter plainte. Ce qu’il a fait lundi matin, 15 juillet, au commissariat, pour « abus de confiance ».
Rideau baissé, bijoux non rendus, manque de personnel : que se passe-t-il à la bijouterie Pépin d’Orléans ?
Voilà un mois que le rideau de fer est tombé sur la devanture de la bijouterie. Que se passe-t-il là-bas ? aimerait savoir Julien Geffroy, lui qui y a laissé à réparer (il fallait changer la pile) une montre Breitling de 2007 qu’il avait achetée à Genève. « Normalement, pour ce type de montre, il faut compter deux ou trois mois. Mais là, ça fait cinq mois ! Je n’étais pas pressé de la récupérer. C’est peut-être une erreur. Je l’ai laissée là parce que qui ne connaît pas la bijouterie Pépin à Orléans ? C’est quand même une bijouterie de confiance. Et maintenant, quand on voit ce qui se passe… Les gens ne comprennent pas. »
« J’espère que d’autres victimes se manifesteront »
Pour porter plainte contre le joaillier, Julien Geffroy a dû retrouver le numéro de série de la montre, le certificat d’authenticité, la facture au moment de l’achat. Notamment pour la traçabilité : « Je dois aussi envoyer ces papiers à la société Breitling, à Neuchâtel » (Suisse). Pour savoir quand ils l’ont reçu et quand il est parti pour Orléans.
Ce client est visiblement en colère : « C’est vraiment malhonnête. On n’arrive pas à joindre qui que ce soit. C’est incompréhensible. J’ai un papier de Pépin, mais dessus, il n’y a même pas de date ni de raison de la réparation ! Ça ne veut rien dire. Et il n’y a aucun moyen de laisser un message. » (au numéro inscrit sur une affiche collée sur le rideau de fer) » . «
« Il y a toujours un problème, conclut Julien Geffroy. J’espère que d’autres victimes se manifesteront. Il faut se regrouper et intervenir. »
Alban Gourgousse
