« C’est historique », se réjouit Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en physique nucléaire.
La première réaction nucléaire a eu lieu sur l’EPR de Flamanville, avec 12 ans de retard. Le raccordement au réseau électrique est prévu pour la fin de l’automne.
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« C’est historique »se réjouit mardi 3 septembre sur franceinfo Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en physique nucléaire au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), alors que la première réaction nucléaire a eu lieu dans l’EPR de Flamanville. Cette étape de divergence conduira dans une deuxième phase à la production d’électricité. « Il n’y a pas beaucoup de pays qui réussissent à construire ce type de réacteur. »elle croit.
C’est « le pouvoir » du réacteur qui est exceptionnel selon l’enseignant-chercheur. Avec 1,6 gigawatts, le réacteur « On peut nourrir 2 millions de personnes, c’est colossal »et il est l’un des « les plus gros réacteurs du monde ». « Il était important de démontrer que nous savions produire et mettre en service un EPR (…) c’est l’un des objets industriels les plus complexes au monde »elle insiste. Cet EPR fonctionne grâce à « des centaines d’équipements, des milliers de kilomètres de câbles. »
Elle se réjouit de la mise en service de ce réacteur, « malgré les embûches »Un retard de livraison de 12 ans qu’Emmanuelle Galichet explique par le fait que « C’est la première fois depuis 25 ans qu’on a un réacteur tout neuf (…) On ne savait plus faire, on a perdu des compétences en France. » « Il a fallu réapprendre »ainsi que dans « la gestion de grands projets » que dans « la construction »conclut-elle.
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