L’humoriste et chroniqueur de France Inter s’est exprimé hier soir sur France 5 sur l’affaire Guillaume Meurice.
En voici deux qui ne passeront pas leurs vacances ensemble. Anne-Elisabeth Lemoine et ses chroniqueurs ont accueilli, mardi 7 mai dans « C à vous », Sophia Aram qui vient de remporter le Molière de l’humour pour son émission « Le Monde d’après ». Lors de son entretien, cette dernière a notamment été interrogée sur la suspension de Guillaume Meurice et l’appel à la grève à Radio France. Pour rappel, jeudi dernier, Guillaume Meurice avait été suspendu par Radio France dans l’attente d’une éventuelle sanction qui pourrait aller jusqu’à son licenciement, pour des propos polémiques tenus à l’antenne à l’automne 2023.
« On est vraiment parmi les fous »
Sur le plateau de France 5, Sophia Aram a déclaré : «C’est douloureux que toute une rédaction, toute une chaîne, soit réduite à une mauvaise plaisanterie, parce que c’est ce qui se passe, c’est ce qu’on vit. Quand je dis que nous sommes fous, nous sommes vraiment fous. On ramène tout France Inter sur cette blague pourrie. Parce que honnêtement, c’est tout. C’est une mauvaise blague !« .
Face à Anne-Elisabeth Lemoine, l’humoriste a poursuivi : « Nazir un juif, c’est pourri. Le répéter est pourri ! Il existe d’autres façons de dire que Netanyahu est un déchet. Nous savons que c’est une poubelle. Il y avait d’autres moyens que de le ramener à sa judéité. Il le sait, on le lui a dit, il l’a répété, maintenant nous y sommes. Toute la branche France Inter est mobilisée. Je suis là pour parler de mon Molière, on me parle de Meurice… Dans la manifestation sur l’antisémitisme, il y avait des panneaux dénonçant l’antisémitisme de France Inter, on est là à cause d’une blague pourrie« .
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La chroniqueuse Émilie Tran Nguyen a alors lancé : «Mais quand Rachida Dati dit que cela pose la question de la liberté d’expression, ici particulièrement, il s’agit de la liberté d’expression d’un comédien…». Pour lui répondre, Sophia Aram a expliqué à propos de Guillaume Meurice : «Il est libre de le faire, ça reste une mauvaise plaisanterie. Nous avons tous le droit de le faire. Et quelle est aussi sa responsabilité de considérer qu’aujourd’hui, par ce qu’il a fait, cette blague pourrie, toute la chaîne est associée à cette blague pourrie, il nous a emmené là« .
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