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« C’est comme la météo, on attend que le soleil revienne », résume le président du syndicat de l’hôtellerie Umih Paris-IDF.

Pessimiste, Frank Delvau estime déjà que « l’été ne sera pas bon ».

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franceinfo – avec France Bleu Paris

Radio France

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La Cour Carrée du Louvre, anormalement vide de touristes, le 9 juillet 2024. (JOEL SAGET / AFP)

Réservations d’hôtels pour juillet et les Jeux Olympiques de Paris, « C’est comme la météo, ce n’est pas terrible et on attend que le soleil revienne », résume Frank Delvau, président de l’Umih Paris-Ile-de-France, invité de France Bleu Paris mercredi 10 juillet.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) représente les professionnels indépendants de l’hôtellerie, de la restauration, des bars, des cafés, des brasseries, des métiers de la nuit et des métiers saisonniers. Avec les Jeux olympiques qui débutent le 26 juillet, 11 millions de touristes sont attendus dans la capitale et 3,8 millions ensuite pour les Jeux paralympiques, selon l’office de tourisme de Paris. Mais Frank Delvau estime que « l’été ne sera pas bon ».

Selon lui, le taux d’occupation des hôtels est de 60%, au lieu de 80% pour un mois de juillet normal. « C’est très mauvais pour un mois de juillet. Et puis dans la restauration, c’est pareil, on est entre moins 20, moins 30% parce que le temps n’est pas au rendez-vous. Les terrasses ne fonctionnent pas »déplore Franck Delvau.

« Ce qui est problématique aujourd’hui, c’est la désertion des touristes pour la capitaleil explique. Il y a un problème de circulation, ces barrières sont horribles, c’est vraiment moche. » 44 000 barrières sont déployées dans tout Paris pour sécuriser les événements olympiques. « On ne les a pas vu venir et c’est moche. Je ne comprends pas comment on peut mettre ça ensemble, ça ne ressemble à rien et en fait, ça ne donne pas envie de venir. »

Le président de l’Umih Paris-IDF souligne également « télétravail » : « Pour nous, c’est catastrophique. Beaucoup d’entreprises travaillent à distance depuis cette semaine, et ce sera encore pire à partir du 18 juillet, et beaucoup d’entreprises ne font plus non plus de séminaires ou de réunions à Paris. C’est de la visioconférence, il n’y a plus d’événements à Paris aujourd’hui, il n’y a plus de salons parce que tout le monde pense que Paris est infranchissable, on ne peut pas y aller, c’est trop compliqué et donc on souffre énormément. »

Certains hôtels avaient augmenté leurs prix à l’approche des Jeux olympiques. Mais selon Frank Delvau, « aujourd’hui, on peut trouver une chambre d’hôtel à un prix très raisonnable ».

« Toutes les villes olympiques ont triplé leurs prix en moyenne. A Paris, je peux vous dire qu’on sera en dessous. »

Frank Delvau, Président de l’Umih Paris-Ile-de-France

à France Bleu Paris

« Le prix moyen d’une chambre d’hôtel aujourd’hui à Paris est moins cher qu’une location meublée touristique de courte durée », assure Frank Delvau. Le prix moyen d’une chambre d’hôtel, « allant d’un hôtel zéro étoile à un palace, nous sommes aujourd’hui autour d’un peu moins de 400 « euros »annonce Franck Delvau.

Été « ce ne sera pas bonil conclut, et je ne parle même pas des autres problèmes, le PGE, les cotisations sociales et les factures d’énergie… Aujourd’hui, vous avez en moyenne sept restaurants traditionnels en France qui ferment chaque jour pour cause de faillite. Vous avez une augmentation de 36 % des faillites dans notre profession, c’est assez grave. »

Cammile Bussière

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