Divertissement

« C’est ça qui a tué Michel Blanc » : la folle théorie qui circule sur internet après la mort de l’acteur à 72 ans

Le 4 octobre 2024, l’acteur français Michel Blanc est décédé à l’âge de 72 ans. Emblématique des Bronzés notamment, il a laissé derrière lui des millions de fans. Depuis, des théories circulent sur les causes de son décès, notamment après que la cause présumée de son décès soit un choc anaphylactique lié aux produits de contraste.

Difficile d’accepter la mort d’une telle icône. Michel Blanc est décédé en fin de semaine dernière, recevant une vague d’hommages de la part de ses fans et de tous les artistes qui ont collaboré avec lui. À l’âge de 72 ans, il a disparu dans des circonstances qui restent à déterminer. Même si de forts soupçons reposent sur un choc anaphylactique lié à un produit de contraste injecté pour réaliser un examen de santé.

Produit de contraste

Il n’en fallait pas plus pour que les réseaux sociaux se saisissent du sujet. L’acteur aurait subi une crise cardiaque déclenchée par un choc anaphylactique, une réaction allergique violente et rare, indique Infos France. Et cette réaction serait liée à une substance décriée par les milieux complotistes : l’iode ou le gadolinium. Sur X, les tenants de la théorie sont certains : « C’est ce produit qui a tué Michel Blanc. »

Ce sont des soi-disant produits « contraste ». Injectés avant les examens – iode pour les scanners, gadolinium pour les IRM – ils servent à faire apparaître plus clairement certaines aspérités ou substances dans le corps. Un outil très utile aux médecins pour détecter des problèmes de santé plus ou moins anodins.

En France chaque année, cinq à six millions de personnes subir un scanner ou une IRM, rappelle le professeur Olivier Clément à nos confrères de Ouest de la France. Le chef du service de radiologie explique qu’il en résulte seulement une quinzaine de chocs anaphylactiques, dont quatre mortels. Un événement rarissime et par ailleurs imprévisible.

Les professionnels de santé sont alertés de ces risques, et suivent les recommandations des l’ANSM ce qui nous rappelle que : « Ces réactions d’hypersensibilité immédiate, bien que rares, peuvent mettre la vie en danger et parfois être mortelles. »

Aux patients vivant avec la sclérose en plaques et qui s’inquiètent des injections de gadolinium lors d’une IRM de suivi suite aux annonces faites sur les circonstances du décès de Michel Blanc :

1.Nous n’avons pas connaissance du dossier médical de Michel…

– Florian Deygas (@FloDeygas) 4 octobre 2024

L’occasion pour les acteurs du secteur de la santé – mais aussi du handicap et du suivi des maladies chroniques – de tirer la sonnette d’alarme : non, les produits de contraste ne sont pas à craindre.

Théorie du complot

Le sujet est à prendre avec des pincettes : pas seulement parce qu’on n’est pas sûr de la cause de la mort de l’acteur. Mais aussi parce que si c’est bien le produit de contraste qui en est la cause, cela ne fait pas de cette substance quelque chose de systématiquement dangereux.

Si, par négativité, certains complotistes seraient tentés de faire de cette exception dramatique la règle, il faut rappeler que les produits de contraste sont avant tout utilisés outils de diagnostic. Et que ses effets délétères rarissimes sont imprévisibles, et le plus souvent très bien gérés par les médecins présents dans les cabinets de radiologie. Cela ne sert à rien de susciter la peur autour de ces substances, utilisées par des professionnels dans un but de guérison.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page