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« C’est bizarre de choisir sans payer » : le premier magasin où tout est presque gratuit ouvre ses portes près de Toulouse

Le tout premier magasin où tout est gratuit – moyennant un abonnement mensuel de 40 euros – a ouvert ce vendredi matin à Fenouillet (Haute-Garonne).
Ce concept unique, inspiré d’une application de don, pourrait être développé partout en France.
Les clients, très nombreux pour l’ouverture, ont droit à un maximum de cinq pièces par semaine.

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Le 13H

Mais que se passe-t-il au centre commercial Fenouillet, près de Toulouse ? Une file d’attente s’est formée avant même l’ouverture du magasin. Melissa, au premier rang, est arrivée une heure plus tôt, à 8h30Il y a pas mal de gros jouets, des vélos« , observe cette mère de famille impatiente de commencer ses courses… un peu insolite.

Ici, tout est gratuit, ou presque. Il suffit de payer une cotisation annuelle de 40 euros pour avoir accès à de nombreux objets donnés par des particuliers et des entreprises. En déambulant dans les allées, Michel ne sait pas par où commencer.Alors là je suis en train de déambuler, je ne cherche rien de précis.« , reconnaît-il. Ce Toulousain, qui ne repartira certainement pas les mains vides, a lui-même donné ses magazines.

Tous ces objets allaient potentiellement finir dans une cave, dans un placard ou, pire, à la décharge.

Hakim Baka, fondateur de Geev

Ici, on trouve de tout : des ustensiles de cuisine, de la décoration, des costumes et même des ordinateurs. Pour éviter les abus, une limite de cinq articles par semaine maximum a été fixée. Mathieu, tout sourire, a du mal à se limiter : «J’en ai pris un peu trop. Je pense que je vais garder le téléphone. Pareil, je pense que je vais garder l’appareil photo.« Une fois à la caisse, c’est un plaisir de ranger la carte de crédit. »C’est bizarre de pouvoir choisir sans payer. Il y en a au moins pour 70 euros je crois.« , évalue-t-il.

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Le concept, inspiré de l’application Geev, permet à chacun de donner ou d’obtenir des objets gratuitement. Fort du succès de sa plateforme, le fondateur a ouvert cette boutique au nom de l’économie solidaire.Il faut imaginer que tous ces objets finiraient potentiellement soit dans une cave, soit dans un placard, ou pire, à la décharge. Chaque fois que nous récupérons un objet, nous faisons aussi une bonne action.« , explique Hakim Baka.

Si le succès est au rendez-vous, d’autres magasins devraient ouvrir partout en France.


Rédaction de TF1 | Reportage : Amaëlle Brignoli, Jean-Marc Lucas

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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