« C’est beaucoup d’émotion et de colère », a réagi le maire Eric Piolle, après le décès d’un agent municipal.
Un agent municipal a été abattu dimanche 8 octobre alors qu’il tentait d’arrêter un conducteur ivre.
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« C’est beaucoup d’émotion et de colère », réagit le maire de Grenoble Éric Piolle, sur France Bleu Isère, après la mort d’un agent municipal tué par balles. « Cette circulation d’armes à feu a des conséquences »avec « quelqu’un de complètement écervelé, à 7 heures du matin un dimanche, qui tire sur une personne venue l’aider »il se lamente.
« Cet agent était extrêmement connu, c’était un syndicaliste, mais aussi un encadrant, un formateur »décrit Eric Piolle. A la mairie de Grenoble, ce lundi matin, « Lors de la prise de fonction avec les élus, avec la direction générale, il y a beaucoup d’émotion » après la mort de celui-ci « camarade »de ceci « chiffre » connu « depuis plus de 25 ans ». Donc il y a « beaucoup d’émotion, beaucoup de colère » et même « de peur ». « Là, c’était un accident de la route, mais dans leurs missions, nos agents sont souvent exposés à des confrontations très conflictuelles. Là, ce n’était pas censé être le cas. Il a porté assistance. Mais nous avons une pensée pour tout cet engagement au service du public »insiste le maire déplacé.
Un agent municipal de 49 ans est décédé des suites de ses blessures après avoir été blessé par balle dimanche matin à Grenoble, alors qu’il tentait d’intercepter un conducteur ivre qui venait de provoquer un accident de la circulation. Le tireur est toujours activement recherché.
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