« C'est à nous de développer notre arsenal juridique pour protéger les Français », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
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« C’est à nous de développer notre arsenal juridique pour protéger les Français », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le nouveau pensionnaire de la place Beauvau et cadre du parti Les Républicains a réagi sur le réseau social X à la mort de l’étudiant de 19 ans, dont le corps a été retrouvé samedi dans le bois de Boulogne, près de Paris. Un suspect a été interpellé mardi en Suisse.

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Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, arrive à l'Elysée pour le premier Conseil des ministres du gouvernement de Michel Barnier, le 23 septembre 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

« Ce crime est abominable et on ne peut qu’être révolté par cette vie volée. » Le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi, mercredi 25 septembre, au meurtre de Philippine, une étudiante de 19 ans dont le corps a été retrouvé enterré samedi au bois de Boulogne. « Suite à l’arrestation de l’auteur présumé du meurtre de Philippine, je voudrais exprimer mon soutien et mes pensées les plus sincères à la famille de cette jeune fille. »a écrit le sénateur républicain sur le réseau social X, au lendemain de l’arrestation d’un suspect en Suisse.

« C’est à nous, responsables publics, de refuser cette fatalité et de développer notre arsenal juridique pour protéger les Français », poursuit Bruno Retailleau, alors que selon les premières informations diffusées sur le suspect interpellé, il s’agit d’un Marocain condamné en 2021 pour viol et soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

« Avec le ministre de la Justice, dans le cadre de nos responsabilités respectives, et sous l’autorité du Premier ministre, nous devons œuvrer pour assurer la sécurité de nos compatriotes »insiste le ministre de l’Intérieur. Lundi, il est allé à l’encontre de son collègue de la Chancellerie, Didier Migaud, en appelant à « changer une politique pénale qui a laissé s’installer depuis très longtemps ce droit à la non-exécution des peines ».

D’autres dirigeants politiques, de droite comme de gauche, ont été interrogés, mercredi matin, « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre aux Philippines. « C’est le problème des OQTF, il faut que ça se fasse vite »François Hollande stressé sur franceinfo. Sur France Inter, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, s’est également interrogé sur le fonctionnement de la chaîne pénale, estimant que « C’est une des urgences » à traiter.

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