Le président français doit se rencontrer, lundi, au Caire, son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, mais aussi le roi de Jordanie, Abdallah II.
Publié
Temps de lecture: 6min
/2025/04/06/000-33z72fx-67f2824283a1b615008969.jpg)
Il s’agit de sa quatrième visite officielle en huit ans en Égypte. Emmanuel Macron était attendu au Caire, dimanche 6 avril, au début de la soirée, pour une visite de deux jours avec plusieurs ministres français et chefs d’entreprise. Deux semaines après avoir dénoncé le « Backtrack dramatique » De la reprise des opérations militaires israéliennes à Gaza, le chef de l’État doit rencontrer son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et s’approcher de la frontière avec l’enclave palestinienne afin de « Marquez sa mobilisation constante en faveur d’un cessez-le-feu »Selon l’Elysée.
Franceinfo présente les défis de cette visite d’État, organisé deux mois avant une conférence des Nations Unies pour la solution à deux États (israélienne et palestinienne), qui sera co-chée par Emmanuel Macron et le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salmane.
Plaider « l’urgence » d’un retour de la trêve à Gaza
Après une visite privée au nouveau musée égyptien majeur, organisé dimanche soir, Emmanuel Macron doit être reçu lundi à 9 h par le président égyptien, le maréchal autoritaire Abdel Fattah al-Sissi. Il doit évoquer avec son homologue, l’un des médiateurs entre Israël et le Hamas, « Urgence » Une reprise du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, selon l’Elysée, tandis que l’armée israélienne intensifie ses opérations sur le terrain. Le chef de l’État a l’intention de appeler les Gazaouis « Soumis à la catastrophe humanitaire dans laquelle ils sont et à des frappes israéliennes qui menacent leur sécurité »ainsi que la libération d’otages encore conservés par le mouvement islamiste.
Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi participeront ensuite à un sommet trilatéral « En réponse à l’urgence à Gaza » Avec le roi de Jordanie, Abdallah II, un autre « Partenaire essentiel au règlement du conflit »Comme l’a dit l’Elysée dimanche. En particulier, il doit y avoir une question du plan arabe pour la reconstruction de Gaza, adopté début mars et présenté comme une alternative au projet Donald Trump pour placer l’Enclave sous le contrôle américain et pour le faire « Le ménage ». « Le plan pour Gaza qui a été fait par les États arabes est un élément que nous soutenons »assuré à Emmanuel Macron, le 20 mars. Paris appelle cependant le « à Strenghten » sur « Sécurité » et le « Gouvernance » Après la guerre. Ce plan, qui range le Hamas et prévoit un retour de l’autorité palestinienne, a été rejeté par Israël et critiqué par les États-Unis.
Alerte de la situation humanitaire à Gaza
Le deuxième jour de sa visite mardi, Emmanuel Macron ira dans la ville égyptienne d’Al-Arich, à 50 km de la bande de Gaza, pour « Un accent sur les problèmes alimentaires » dans le territoire, selon ceux qui l’entourent. L’aide humanitaire au territoire palestinien est arrêtée depuis le 2 mars, quand Israël a déclaré un blocus complet, faute d’accord pour une deuxième phase de la trêve. Donc, « Les boulangeries devaient fermer car il n’y a pas de gaz, ni farine »Mercredi, les médecins de l’ONG sans frontières sur Franceinfo. « Il reste très peu d’aide à distribuer, quelques repas chauds, mais qui ne couvrent pas les besoins aujourd’hui. »
À Al-Arich, un port qui sert de base arrière à l’aide destinée à passer par le point de Rafah entre l’Égypte et Gaza, le président français doit rencontrer des membres du personnel des ONG françaises, les Nations Unies, le Croissant rouge égyptien, mais aussi probablement aussi « Bénéficiaires » Palestiniens d’action humanitaire, selon les Elysée. Il « Je dirai que l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire aux populations de Gazaouies » et appellera « À la réouverture des points de croisement pour l’acheminement du fret humanitaire à Gaza ».
Emmanuel Macron doit également parler avec des gendarmes français de la mission Eubam déployée à Rafah. En présence en particulier du ministre de la Santé, Catherine Vautrin, un nouveau protocole d’accord doit également être signé en matière de santé avec l’Égypte. Depuis le début de la guerre, le Caire a été impliqué dans le traitement des Palestiniens évacués de Gaza.
Renforcer les liens entre la France et l’Égypte
Lors d’un échange téléphonique samedi, Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont discuté du « Relations entre les deux pays » et « Moyens de les renforcer »Selon un communiqué de presse de la présidence égyptienne. Ils ont « »examiné les sujets de coopération les plus importants » qui sera mentionné lors de la visite d’État du président français. « Cette visite sera l’occasion d’élever notre relation au rang de partenariat stratégique »dit l’Elysée.
Une délégation MEDEF sera en voyage, dans ce pays où quelque 180 filiales d’entreprises françaises emploient plus de 50 000 personnes, selon le ministère de l’économie. Les accords sont attendus dans plusieurs secteurs lundi, y compris les transports. Abdel Fattah al-Sissi a déjà reçu, dimanche, le PDG du groupe français Alstom, Henri Poupart-Lafarge, avec lequel il a parlé du projet du métro du Caire et de la construction d’un complexe industriel près d’Alexandrie, selon les autorités égyptiennes.
D’autres accords sont annoncés en termes de santé, d’énergies renouvelables, de nouvelles technologies et de coopération universitaire, spécifie l’AFP. En parallèle, le ministre des Forces armées, Sébastien Lecornu, doit évoquer la situation en mer Rouge avec son homologue égyptien.