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Kyiv admet souffrir d’un déficit de personnel et avoir du mal à mobiliser de nouveaux soldats. Les autorités se retrouvent à s’appuyer sur des vétérans parfois blessés qui reviennent au front.
Depuis deux ans et demi, de nombreux Ukrainiens sont mutilés. Volodymyr, père de deux enfants, était ingénieur. Il rejoint une brigade le premier jour de l’invasion. Le 18 octobre 2022, son unité combat dans la région de Kharkiv. Gravement blessé, il a été amputé. Après des mois de rééducation, il a réappris à marcher avec une prothèse. Il choisit de retourner au combat et rejoint une unité de drones.
Les images de son sauvetage ne le quittent jamais. Sur un champ de mines, son coéquipier lui lance une corde pour le secourir. « J’ai marché sur une mine antipersonnel, elle a explosé »dit Volodymyr, conscient tout au long du sauvetage. À l’hôpital, un appel de son commandant lui a remonté le moral. Il sait qu’il peut être à nouveau blessé, mais il compte se battre jusqu’à la fin de la guerre. « Je suis psychologiquement plus fort »assure-t-il. Dans la soirée du samedi 12 octobre, lui et son unité retrouveront leur position en première ligne.
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