Les contrôles des compteurs Linky vont s’intensifier en 2025. Face aux arnaques, Enedis met les bouchées doubles pour dissuader les fraudeurs…
Le compteur Linky, déployé progressivement en France depuis 2015, continue de susciter intérêt et débat en 2024. En 2025, le gouvernement décide de rendre la vie difficile aux fraudeurs en procédant à des contrôles.
Un compteur Linky aux multiples avantages
Malgré les controverses initiales, le compteur Linky présente de nombreux avantages par rapport plans économiques, pratiques. Mais aussi et surtout environnemental, mais les contrôles Linky vont s’intensifier en 2025.
Avec Linky, les consommateurs peuvent suivre leur consommation électrique en temps réel. Et ce, grâce à un accès via leur espace client ou applications dédiées.
Cela leur permet de mieux comprendre leur utilisationidentifier les équipements énergivores. Et ainsi adopter des comportements plus économiques.
Désormais, le compteur Linky transmet automatiquement le relevés de consommation à votre fournisseur. Cela garantit des factures exactes, évitant ainsi les mauvaises surprises financières.
Grâce à la communication à distance, Linky facilite de nombreuses procédures. Ouverture de contrat, modification de puissance ou résiliation.
Les interventions physiques sont donc souvent inutiles, ce qui accélère les délais et réduit les coûts associés à ces opérations. Linky joue un rôle clé dans le développement de réseaux électriques intelligents.
Procédures simplifiées
Le compteur Linky permet ainsi une gestion optimisée de l’énergie. Tout en permettant l’intégration des énergies renouvelables (solaire, éolien) et en facilitant la gestion des pointes de consommation.
Grâce à ses capacités de diagnostic à distance, Linky permet la détection détection rapide des anomalies ou des coupures. Cela réduit les temps de réponse et les temps d’arrêt du réseau.
Avec le développement des véhicules électriques et systèmes d’autoconsommation (comme les panneaux solaires), Linky permet une gestion adaptée. Et aussi faire évoluer ces nouvelles pratiques énergétiques.
De plus, Linky permet de réduire les coûts de gestion et de relevé des compteurs. pour les fournisseurs. Ce qui pourrait avoir un impact sur les prix.
Il y a neuf ans, les compteurs intelligents Linky étaient présentés par autorités comme inviolables. Mais la réalité montre aujourd’hui qu’ils peuvent être manipulés, donnant lieu à des fraudes massives.
Avec l’augmentation de 43% des factures d’électricité, les prestataires illégaux, très actifs sur les réseaux sociaux, proposent de réduire les coûts énergétiques jusqu’à 70 %. D’où les contrôles Linky renforcés en 2025.
Pour Linky, les contrôles deviendront monnaie courante en 2025 ?
Pour un prix de 350 euros pour les particuliers et 600 euros pour les professionnelsles fraudeurs promettent d’intervenir en seulement 6 minutes et 15 secondes. Selon un rapport de Sept à huit.
En manipulant un compteur Linky, ces individus parviennent à réduire la puissance apparente de 2 500 volts-ampères à 750 volts. Cela entraîne une réduction significative des factures.
Un trafiquant confie : « Même un adolescent pourrait le faire. Je n’ai pas pas de formation d’électricienmais sachant se servir de ses dix doigts, ça marche très bien. »
Certains vivent exclusivement de cette activité, cela génère entre 2 000 et 3 000 euros par mois. Mais cette fraude a des répercussions importantes.
Selon Bertrand Boutteau, directeur de programme « pertes et fraudes » Selon Enedis, le vol d’électricité a augmenté de 2 térawattheures depuis 2022. Ce qui équivaut à la consommation annuelle d’un département comme la Charente-Maritime.
Pour un coût estimé à 250 millions d’euros. Pour contrer cette fraude, Enedis intensifie ses contrôles et une première campagne a ciblé 500 clients dans cinq régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France, Grand Est, Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Enedis prévoit également de doubler ses effectifs dédiés à ces enquêtes, de 250 à 500 salariés d’ici 2025. Le vol d’électricité est un délit sévèrement puni par la loi française et les personnes encourent jusqu’à trois ans de prison. et une amende de 45 000 euros.