ces spécialités qui décuplent les chances d’admission des bacheliers

Du 15 janvier au 13 mars, quelque 600 000 futurs bacheliers exprimeront leurs vœux d’études supérieures sur la plateforme Parcoursup. Chaque formation examinera les dossiers qui seront classés soit à l’aide d’un algorithme de pré-tri, soit entièrement à la main. Dans la balance, certaines disciplines pèseront plus que d’autres, notamment celles dites « spécialités » de la promotion de terminale.

Le monde propose un bilan permettant d’apprécier l’influence de ces spécialités, créées dans la perspective de la réforme du baccalauréat 2021, sur les chances de recevoir une offre d’admission dans l’enseignement supérieur. Tous les couples de disciplines choisis par les étudiants de dernière année ont été revus à partir des données Parcoursup utilisées par Nagui Bechichi, économiste de l’éducation rattaché au Public Policy Institute, co-fondateur de l’outil en ligne gratuit SupTracker qui a publié, mercredi 15 janvier, une nouvelle série de graphiques.

L’influence est très nette lorsque les candidats choisissent le duo de disciplines mathématiques – physique-chimie, celui qui propose le plus grand choix de filières sur Parcoursup (seulement 0,9% n’avaient pas de proposition en 2024). En revanche, 10,5% des bacheliers ayant opté pour la double filière arts – numérique et informatique (NSI) sont restés sans aucune offre, la moyenne étant de 2,3% des bacheliers. Ce taux est de 8,3% pour les sciences de l’ingénieur (SI) – NSI, de 7,9% pour NSI – langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER) et de 7,6% pour les arts – physique – chimie.

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