En marge de la sortie en sallesUn petit quelque chose en plus (1er mai 2024), Artus s’est entretenu avec Télé-Loisirs. L’occasion pour lui d’évoquer à quel point ce premier film en tant que réalisateur a été difficile à produire.
Les talents d’Artus en matière d’humour ne sont plus à démontrer. Les premiers fans se souviennent de ses trois années fructueuses sur le tournage deNous voulons juste en rire, entre 2011 et 2014. En tournée en 2024 et 2025, le natif des Yvelines en est déjà à son sixième spectacle (sobrement intitulé One man show). Les habitués de Danse avec les stars avait remarqué ses bonnes performances en piste, terminant à la troisième place lors de la saison 7 en 2016 (même s’il n’est pas revenu). Trois ans plus tard, Artus s’est même essayé à la présentation de l’émission C’est du gâteau (sur Netlfix). Son rôle dans Le Bureau des Légendes puis lance sa carrière d’acteur au cinéma. Et ce mois de mai 2024, il ajoute une nouvelle corde à son arc en passant derrière la caméra avec la comédie Un petit quelque chose en plus.
« J’avais ce film en tête depuis dix ans »confie Artus
Un petit truc en outre, il met en scène un fils (Artus) et son père (Clovis Cornillac) cambrioleurs qui se cachent dans un camp d’été pour adultes handicapés mentaux. Ils se font alors passer pour un résident et son éducateur spécialisé. Artus avait ce projet en tête depuis longtemps. « Depuis une dizaine d’années, j’avais en tête de faire un film avec des gens qu’on ne voit pas souvent à l’écran. Je voulais mettre en scène des personnages différents, avec des univers fous. Le Huitième Jour (film avec Daniel Auteuil et Pascal Duquenne, ndlr.) a bientôt 30 ans maintenant !il a révélé lors d’un entretien avec Télé-Loisirs. Egalement scénariste, l’humoriste est bien à l’origine de cette comédie aux faux airs de nos jours heureux. « Mais le projet était complexe à financer. Les producteurs nous ont dit : « Les gens ne veulent pas voir de personnes handicapées ». J’ai été surpris qu’on soit encore là en 2023”.
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Un petit quelque chose en plus : « de vraies personnes » plutôt que des personnages
A quelques jours de la sortie au cinéma, Artus n’est pas « je ne suis plus maître du destin » de son film, même s’il aimerait « puisse-le s’il te plaît ». Il est également plutôt confiant : « J’ai fait plusieurs projections auprès du public et j’ai eu des retours très positifs. Les associations pensent, comme moi, qu’il ne faut pas traiter différemment les personnes handicapées. Certaines personnes ne savent pas trop comment les aborder. Et mon objectif est de changer cette perception. ». Un petit quelque chose en plus peut compter sur sa très belle galerie de personnages… qui ne sont pas vraiment des personnages, puisqu’il « il s’agit vraiment d’eux, dans la grande majorité ». Plutôt que de choisir des acteurs adaptés à son scénario, Artus a adapté son histoire à ces acteurs en herbe : « Arnaud, qui est fan de Dalida dans le film, l’est bien dans la réalité. Boris se déguise tout le temps, et c’est son peuple. Stanislas parle comme un homme politique dans la vraie vie. A quelques exceptions près qui l’ont voulu, Je n’ai pas créé de personnage pour eux donc j’ai fait le casting avant la fin de l’écriture du scénario pour qu’ils soient le plus à l’aise possible.. Verdict en salles à partir du 1er mai.
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