ANALYSE – Que ce soit pour affaiblir la France ou pour protéger leurs intérêts régionaux, l’Azerbaïdjan, la Chine ou encore l’Australie entretiennent des relations étroites avec les indépendantistes.
Dans le nouveau grand jeu géopolitique dont le Pacifique est devenu le centre, la Nouvelle-Calédonie constitue une pièce de l’échiquier de plus en plus convoitée par les puissances révisionnistes. Attirés par les indépendantistes kanak qui veulent internationaliser leur conflit avec Paris, ils soufflent sur les braises pour exploiter à leur profit les problèmes internes de la France.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé les influences étrangères en Nouvelle-Calédonie, notamment celles venant de Bakou. « En ce qui concerne l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité » il a dit. On l’observe à chaque manifestation des séparatistes kanak, qui brandissent des drapeaux azerbaïdjanais, reconnaissables à leur lune et étoile blanches sur fond bleu, rouge et vert.
Des reproches contre la France
Depuis juillet 2023 et la création du Groupe Initiative Bakou (GIB), qui regroupe les mouvements anticolonialistes français, l’Azerbaïdjan soutient officiellement la cause indépendantiste kanak…