Nouvelles locales

Ces parlementaires qui s’agacent de l’absence d’un nouveau Premier ministre

Alors qu’Emmanuel Macron continue de rencontrer divers représentants politiques, le temps presse. Cela fait presque 50 jours que le gouvernement a démissionné : de quoi rendre impatiente une partie de la classe politique.

Publié


Mis à jour


Temps de lecture : 1 min

Le président Emmanuel Macron au Palais de l'Elysée le 29 août 2024. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS)

Après l’hypothèse du président du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Beaudet, c’est l’hypothèse de Xavier Bertrand qui revient avec insistance mardi 3 septembre pour remplacer Gabriel Attal à Matignon.

Et cela commence à sérieusement irriter les parlementaires, qui commencent à s’agacer. « Quand je pense que les macronistes se moquaient de nous quand il nous a fallu quinze jours pour nous mettre d’accord sur un nom pour Matignon… » ironiser Le sénateur communiste Ian Brossat, mardi 3 septembre sur X.

Depuis plusieurs jours, les députés du Nouveau Front populaire dénoncent en chœur une dérive autocratique du président. À l’image du socialiste Arthur Delaporte : « Nous sommes en colère et inquiets car tant qu’il n’y a pas de gouvernement, la situation dans le pays se détériore et des mesures d’urgence sont nécessaires », il considère. Et puis, en plus, tant que le président de la République ne prend pas de décision, il montre sa faiblesse, son isolement et cela nous fragilise collectivement. »

A l’extrême droite, le Rassemblement national exhorte Emmanuel Macron à accepter l’ouverture d’une session extraordinaire pour que les députés puissent se mettre au travail sans tarder. Dans les rangs de la majorité, le petit jeu des consultations dérape. « On dirait du théâtre, commente Richard Ramos, député Modem. On a l’impression qu’on fait venir des chefs de parti qui font semblant et qu’on est en train d’inventer la République, en faisant semblant et en faisant comme si les choses étaient déjà faites. Mais on ne le dit pas encore. Donc on fait du théâtre, on fait venir des gens, des acteurs qui entrent, qui sortent.

L’Elysée ne s’est engagé sur aucun calendrier. La nomination du Premier ministre serait « peut-être pour ce soir mais je ne suis pas sûr ».

hd1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page