Ils ne sont pas rares, ces Français qui découvrent d’étranges retraits sur leur compte. De l’argent qui les quitte, sans qu’ils comprennent comment. Ils ont beau chercher et réfléchir, ils ne se souviennent pas d’avoir déjà souscrit à un abonnement ou à un service.
Nous parlons de prélèvements abusifs, ceux que certaines entreprises imposent avec un cruel manque de transparence. Plusieurs marques ont déjà reçu des claques sur les doigts suite aux plaintes de clients. Le forum 60 millions de consommateurs partage des centaines de messages de Français qui ont des questions et des réclamations.
Vous vous souvenez sans doute de cette affaire qui remonte à quelques mois. Cette histoire concerne l’assureur Indexia (anciennement Sfam). Les consommateurs l’accusaient de pratiques commerciales trompeuses. Ils étaient victimes de frais bancaires abusifs.
La majorité de ces clients venaient de souscrire une assurance suite à l’achat d’un produit téléphonique ou multimédia. Suite à de nombreuses plaintes et enquêtes, le tribunal de commerce de Paris a ordonné la liquidation du groupe et de plusieurs de ses entités en mars dernier. Malgré cette décision, les prélèvements abusifs continuent, mais cette fois sous l’égide d’une autre société liée à Indexia, toujours en activité.
Avoir
Des retraits sur les comptes des salariés pour rembourser les dettes de cette marque en voie de fermeture
Anne, 56 ans, en a fait les frais cet été. Lors de ses vacances en famille près de La Rochelle, elle remarque un débit suspect en vérifiant son compte bancaire via son application mobile.
Cette femme remarque un frais important de près de 50 euros. Sur le moment, elle ne comprend pas. En fait, elle ne voit pas à quoi cela pourrait correspondre. Elle vérifie l’étiquette, sur laquelle est écrit « Infos presse ». Cela ne lui parle pas du tout. Sa fille lui demande alors si elle vient de souscrire à un abonnement à un magazine, mais ce n’est pas le cas.
La victime craint alors que des escrocs aient pris le contrôle de son compte. Elle tente alors d’identifier l’origine du retrait. Elle contacte son conseiller bancaire qui lui fournit les informations nécessaires sur le créancier.
Et puis Anne comprend. En 2015, elle a effectivement validé un abonnement à un magazine féminin. Mais cet abonnement n’est plus d’actualité. Cependant, Comme d’autres personnes avant elle, Anne a été réabonnée à son insu par Info Presse. Mais elle n’a reçu aucune notification pour la prévenir.
Lorsqu’elle comprend d’où vient cet échantillon, Anne est logiquement furieuse. On m’a pris de l’argent sans mon consentement, c’est assez fou » raconte-t-elle à nos confrères du journaldesfemmes.fr.
Avoir
Le fisc va prélever 2 127 € sur les comptes de 10 millions de Français à la rentrée
Pour mettre un terme à ces prélèvements, Anne demande à sa banque de bloquer tout prélèvement futur en révoquant les mandats SEPA liés à Info Presse. Elle prévoit également d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à la société pour résilier formellement l’abonnement et obtenir un remboursement intégral.
Cet exemple prouve que les prélèvements abusifs sont toujours d’actualité. En effet, certaines entreprises n’hésitent pas à manquer de transparence. Cela plonge malheureusement les consommateurs dans la détresse financière. En temps de crise, une taxe de 50 euros cause beaucoup de dégâts.
La quatrième plus grande île du monde n'a pas fini de cacher ses secrets. A Madagascar, des fouilles ont récemment…
Le chef de file de LR Laurent Wauquiez a annoncé jeudi aux députés de son groupe à l'Assemblée nationale qu'il…
Cette riposte fait suite aux appels lancés cette semaine par le dirigeant serbe en faveur de nouvelles élections municipales dans…
En ouvrant le 26c'est Lors de la réunion de l'Association des petites communes de France (APVF), qui regroupe les communes…
Instagram de Kesaria Abramidze L'actrice et influenceuse Kesaria Abramidze, 37 ans, a été tuée à son domicile en Géorgie. Les…
C'est le cauchemar de nombreuses personnes. En Thaïlande, une femme a vécu un véritable calvaire mardi 17 septembre, littéralement emprisonnée…