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ces mauvaises pratiques qui doivent changer

Délais d’attente excessifs, coût global difficile à estimer, informations insuffisantes… le Comité consultatif du secteur financier a critiqué les contrats d’assurance obsèques des banques et des assureurs en raison de nombreux échecs. Dans un avis adopté à l’unanimité et publié le 8 octobre 2024, le CCSF a précisé les bonnes pratiques que ces acteurs devront mettre en place à partir du 1er juillet 2025. Quelles sont-elles ?

Un nouveau tableau d’exemples pour connaître le coût de votre assurance obsèques

L’assurance obsèques est de plus en plus populaire auprès des Français. Et pour cause : en cas de décès du souscripteur de ce type de contrat, une somme d’argent est versée dans les conditions prévues afin de payer les frais liés à ses obsèques. Comme tout contrat d’assurance, et contrairement à un contrat d’épargne, les sommes versées ne sont pas placées, mais correspondent à des cotisations.

Même ayant compris le fonctionnement de l’assurance obsèques, les souscripteurs à cette catégorie de contrats peuvent avoir du mal à estimer ce que leur coûtera cette garantie. Il faut dire que les modalités de versement sont variées, depuis le versement de la rente viagère, jusqu’au décès de l’assuré, jusqu’au versement temporaire, pour une certaine durée, en passant par la cotisation unique, versée en une seule fois.

Afin que chaque assuré puisse savoir précisément ce que lui coûtera son assurance obsèques, le CCSF a adopté un modèle de tableau standardisé. En fonction du mode de paiement, de la durée de cotisation, de l’âge de souscription (50, 60 ou 70 ans) et du montant de la cotisation annuelle, l’assuré pourra ainsi savoir précisément ce qu’il aura versé à votre banque ou assurance. société en cas de décès à 65, 70, 75, 80, 85, 90 et 95 ans.

Ces autres lacunes identifiées par le Comité consultatif du secteur financier

Après avoir étudié l’assurance obsèques des différents acteurs du secteur, le CCSF a constaté plusieurs lacunes : « des situations dans lesquelles l’assuré peut cotiser bien au-delà du capital décès garanti, des délais de carence qui peuvent aller jusqu’à 2 ans, des exclusions parfois inappropriées au regard de l’objet du contrat et des informations contractuelles pas toujours claires sur la revalorisation du capital clauses ».

Autant de questions soulevées par le Comité consultatif du secteur financier et que ce dernier souhaite résoudre. Pour ce faire, les banques et les assureurs devront limiter à un an le délai de carence, c’est-à-dire la période suivant la souscription pendant laquelle aucune somme n’est versée à l’assuré en cas de décès. Les clauses d’exclusion prévues dans les contrats doivent également être limitées, afin d’éviter des situations où l’assuré est à jour de ses cotisations mais où aucune somme n’est versée par l’assurance à son décès.

De plus, les banques et les assureurs ne seront plus obligés de proposer uniquement le paiement de la rente viagère. Leurs contrats d’assurance obsèques doivent leur permettre d’opter au minimum pour le versement d’une cotisation temporaire, sur un nombre d’années défini. Bien que ces recommandations ne soient pas contraignantes, puisqu’elles ne sont pas accompagnées de sanctions, le CCSF entend vérifier qu’elles ont été bien prises en compte par une évaluation dans l’année qui suivra la mise en œuvre de son avis.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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