ces « maisons de l’horreur » qui ont du mal à se faire oublier
ENQUÊTE – Marcinelle, Donchery, Rosières-aux-Salines, Nantes, La Courneuve… Certaines de ces demeures au lourd passé sont rasées. Au fur et à mesure que le temps fait son œuvre, d’autres reprennent vie après des années chaotiques.
Il assume et accepte sans la moindre hésitation que son nom soit donné. » Bien sûr ! Oui ! » Olivier Parmentier, 50 ans, mène néanmoins un parcours immobilier un peu atypique. Ce technicien informatique a emménagé en début d’année dans une petite maison de plain-pied, située à Jâlons, à une quinzaine de kilomètres de Châlons-en-Champagne. C’est un pavillon à l’architecture banale des années 80 comme il y en a tant en France. Sauf que le pavillon en question a un passé lourd et très sombre.
C’est là qu’en août 2013, une énième dispute conjugale a dégénéré au sein d’un couple en suspens. L’homme avait tué sa femme à coups de balai, à coups de pieds et de poings. Ce meurtre a traumatisé les habitants du village. La petite maison aux volets marron de 70 mètres carrés avec garage, construite par le mari – maçon de métier -, est restée inoccupée pendant de nombreuses années, comme figée dans la tragédie, jusqu’à sa mise en vente fin 2022. Près de 10 ans Au lendemain du drame, en août 2023, Olivier l’achète en toute connaissance de cause, déboursant 142 000 euros pour la bâtisse et son petit jardin arboré de 350 mètres carrés, moins que les 160 000 euros demandés par la famille. » J’ai négocié un peu parce qu’il y avait du travail à faire. Mais je ne voulais pas trop baisser le prix pour ne pas pénaliser les enfants « .