L’USON Nevers s’est incliné 52-21 sur la pelouse du Pré-Fleuri face à l’ASM Clermont, acteur du Top 14, ce vendredi 23 août, en match de préparation, à une semaine du début du championnat de Pro D2. Découvrez les réactions des principaux acteurs.
Xavier Péméja, directeur général de l’USON : « Le score est lourd, et immérité, pour moi. C’est un peu dur… Ce match nous a permis de travailler, de savoir où nous en étions. Nous avons résisté, et cela me fait plaisir, même si nous n’avons pas réussi à marquer un essai construit. »
On ne peut pas se comparer à l’ASM Clermont, à une équipe du Top 14. Il ne faut pas se tromper de cible : le match qui compte pour nous, c’est la réception de Grenoble, vendredi prochain. Mais on parle d’une équipe qui a le niveau du Top 14. Et on voit qu’il y a encore des choses à corriger. Le groupe travaille bien, travaille dur, mais ce n’est pas suffisant. On lâche un peu en deuxième mi-temps. (…) Grenoble, ce sera un match crucial, dans ce premier bloc du terrible championnat. Il faudra un Pré-Fleuri complet, que le public soit fou. C’est la clé des grands matches.
Les blessés ? Jules-Rosette, c’est un coup dur, mais ce n’est rien, pour Ma’afu, je ne sais pas encore si c’est grave… On a déjà beaucoup de blessés au centre, c’est embêtant. »
Tom Deleuze, USON de retour : « Jouer à l’ASM a été un bon tremplin pour Grenoble. Ces gars sont rapides… (sourire). Tenir le ballon contre Clermont est de bon augure. Mais on a manqué de précision sur des détails qui auraient pu nous faire basculer lors d’un premier match, notamment en première période. On donne des points trop facilement. C’est difficile de repartir après ça. (…) Ma première titularisation ? J’ai été porté par le public. La sensation de ce Pré-Fleuri qui crie pour l’USON, c’est fou, ça nous pousse à faire toujours plus. »
L’ASM Clermont domine l’USON Nevers en match de préparation (revoir le match)
Rudy Derrieux, centre et capitaine de l’USON : « Il y a des bonnes choses, des moins bonnes… On a fait une première mi-temps sérieuse. C’est intéressant de voir qu’on peut inquiéter une défense de Top 14 quand notre collectif est bien en place. Mais il ne faut pas le faire par intermittence, il faut tenir 80 minutes à ce niveau. Ce soir, on a trop facilité la tâche à Clermont, que ce soit par indiscipline ou par imprécision. La différence de niveau n’explique pas tout. (…) Donner trop à l’adversaire, c’est ce qu’on nous reprochait la saison dernière. Il ne faut pas retomber dans cette dynamique-là. »
prime « On veut valider ce qui a été travaillé » : face à l’ASM Clermont, l’USON Nevers s’offre un dernier test avant de reprendre la Pro D2
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Christophe Urios, directeur général de l’ASM : « C’est toujours intéressant d’affronter des clubs de Pro D2 en début de saison, même si l’écart entre la Pro D2 et le Top 14 reste colossal… On le voit encore ce soir. Des clubs comme l’USON travaillent dans la durée, sont régulièrement présents dans les phases finales. C’est comme ça qu’on prépare la montée dans l’élite. J’aimerais voir Nevers en Top 14, ça créerait un équilibre géographique. Ils sont sur la bonne voie. (…) Ce match correspond à ce qu’on veut faire cette saison. L’état d’esprit est bon, les gars sont connectés en permanence, les nouveaux se sont vite adaptés au groupe. On est dans le coup, on a été efficaces dans les rucks, et on les a usés en seconde période, même si on a eu du mal à rentrer dans le match. (…) La semaine de préparation la plus importante n’était bien sûr pas ce match, mais l’opposition contre Toulon la semaine prochaine. C’est celle-là qui validera le projet sportif. »
Régis Montagne, pilier droit de l’ASM Clermont : «Nous n’avons pas abordé ce match de Nevers comme un match amical, et c’est important. Mais nous avons mis du temps à nous mettre en route, et nous avons livré une prestation incomplète. Ce n’est pas une excuse bien sûr, mais ils avaient déjà un match à leur actif (victoire à Aurillac le 9 août, 32-17) alors que c’était notre premier match de la saison.
Mais cette première sortie reste positive. Trouver des repères quand il faut encore intégrer des recrues n’est jamais simple, mais ce soir, on a su faire le boulot, on était là. (…) Oui, je fais partie des recrues ! On est forcément attendus, il y a de la pression. Mais c’est surtout collectivement qu’il fallait être à la hauteur face à l’USON, et on l’a fait. »
Alexandre Mazel