Ces fermetures qui remettent un peu plus en question l’avenir du modèle hypermarché

C’est un épilogue qui s’annonce très douloureux pour les 25 grandes surfaces – essentiellement des supermarchés et des hypermarchés – et les 4 entrepôts que le groupe Casino tente désespérément de vendre depuis son rachat par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en mars dernier. A ce stade, seuls trois supermarchés et une supérette ont trouvé preneur dans le secteur de la distribution alimentaire. Mais aucun des 8 hypermarchés situés à Aurillac, Brest, Dijon, Niort ou Montpellier n’a fait l’objet d’une offre de reprise, selon une source syndicale.

Bien sûr, d’ici fin septembre, les acheteurs pourraient bien jouer la montre et se manifester à la dernière minute pour tenter d’obtenir un prix plus attractif. Mais le distributeur stéphanois, qui restera ouvert à la discussion dans les semaines à venir, ne se fait guère d’illusions : avec des coûts de fonctionnement très élevés, ces grandes surfaces sont en très mauvaise posture ; et certaines sont situées…