Selon les informations de franceinfo, la direction devrait proposer des primes globales de montants variables en fonction du nombre de jours travaillés pendant les Jeux.
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C’est normalement la dernière séance. Direction de la SNCF et syndicats se réunissent à nouveau mercredi 22 mai après-midi pour discuter des modalités des JO et notamment des primes qui seront versées aux cheminots mobilisés.
Plusieurs accords ont déjà été conclus ces dernières semaines, au sein de la police, à la RATP ou à l’AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), accentuant les tensions internes au point qu’une grève a gravement perturbé la circulation mardi dans l’Ile de Paris. France.
« Plus vous tardez, plus vous augmentez le niveau de mécontentement » résume un syndicaliste, déplorant notamment que toutes les demandes de congés pour cet été soient encore à ce jour bloquées. Une situation rendue d’autant plus difficile que la direction de la SNCF a entamé en novembre dernier des discussions avec les organisations ferroviaires, qui réclamaient des négociations globales concernant l’ensemble du personnel. Contrairement à la RATP, où 12 accords différents ont été conclus selon les métiers.
Au final, selon les informations de franceinfo, la direction devrait proposer des primes globales de montants variables selon le nombre de jours travaillés pendant la période des Jeux olympiques et paralympiques ainsi qu’une prime journalière, sans doute proche de 60 euros bruts, qui permettra cela s’ajouterait à chaque journée de travail pendant les jours de compétition. Seule certitude : le montant total moyen par cheminot ne doit pas dépasser 1.900 euros brut, une limite fixée par l’Etat actionnaire.