Nouvelles

Ces députés que le RN ne considère pas comme des « moutons noirs » malgré leurs positions racistes, anti-avortement ou climato-sceptiques

De gauche à droite : les députés RN Caroline Parmentier, Frédéric Boccaletti, Christophe Bentz, Lisette Pollet et René Lioret.

Pour Jordan Bardella, ce ne seraient que quelques exemples « mouton noir »Comprendre : une poignée de candidats investis aux législatives par le Rassemblement national (RN, Front national jusqu’en 2018) dont les positions ne semblaient pas en phase avec la ligne du parti. Mais le chef du parti d’extrême droite s’est pour l’heure soucieux d’identifier précisément qui seraient ces candidats problématiques, les faits précis qui leur seraient reprochés et les suites qu’il entend leur donner.

Cependant, de nombreux médias, y compris Le mondeLes résultats de ces élections ont montré que ce ne sont peut-être pas quelques élus du RN, mais plutôt des dizaines de députés qui pourraient être classés dans cette catégorie. Et, si beaucoup d’entre eux ont été battus, on a tout de même compté vingt et un députés élus sous la bannière du RN qui avaient des liens avec la mouvance identitaire, tenaient des propos haineux ou discriminatoires, mettaient en cause les droits des femmes ou des personnes LGBT, ou niaient la gravité du réchauffement climatique. Parmi eux, un seul a pour l’instant été exclu du groupe RN : le député de l’Yonne Daniel Grenon, qui avait déclaré entre les deux tours que le « Maghrébins » avait « Pas de place dans les hautes sphères ».

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page