ces consultants qui ont profité de la déroute d’Atos – Libération
Enquête
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Le sauvetage financier du géant français du numérique a permis à une multitude de cabinets de conseil, de banques et d’avocats d’affaires de partager généreusement leurs honoraires. Bilan de ces « salaires énormes » dénoncés par un lanceur d’alerte.
Ce sont les grands gagnants de la déroute d’Atos. Appelés à la rescousse par la direction du numéro un français des services numériques pour éviter un désastre financier, une nuée de sociétés de conseil, cabinets d’avocats, banques d’investissement et autres consultants se sont partagés entre 2022 et 2024, selon les calculs de Libérer, plus de 600 millions d’euros de frais perçus dans les caisses presque vides du groupe. Un véritable festin, même si l’entreprise, récemment sauvée des eaux par ses créanciers, a été entraînée au fond par une dette de 5 milliards d’euros..
Pour arriver à ce chiffre, nous avons pu consulter, comme les médias la lettre Et Hors enquête, un dossier interne confidentiel, appelé « d’Artagnan », recensant tous les honoraires payés par Atos au cours des trois années concernées à des sociétés de conseil et autres fournisseurs externes en échange de diverses prestations destinées à accompagner le groupe inf