Jean-Jacques Goldman est sans aucun doute l’un des chanteurs les plus populaires de France. Ce n’est pas un hasard si celui à qui l’on doit de nombreux succès a été désigné personnalité préférée des Français en 2023 pour la septième année consécutive. Et s’il y a bien une chose qui le caractérise particulièrement, c’est sa discrétion. Mystérieux de nature, Jean-Jacques Goldman n’est pas du genre à faire parler de lui dans la presse people. Et c’est un euphémisme à dire. Idem pour les interviews du chanteur qui sont rarissimes.
Lettres de motivation pour avoir la chance d’approcher Jean-Jacques Goldman
L’année dernière, La Revue des Médias s’était intéressée au mystère Jean-Jacques Goldman et avait ainsi enquêté sur les journalistes qui avaient déjà interviewé le chanteur de 73 ans. Après enquête, la conclusion est sans appel : l’artiste est extrêmement difficile à approcher. Et pour cause, ce dernier, qui n’a pas fait forte impression auprès de Patrick Timsit, a imposé plusieurs conditions à ceux qui souhaitaient s’entretenir avec lui. L’un d’eux concerne notamment l’envoi « d’une lettre de motivation dans laquelle les professionnels devaient expliquer les raisons de leur entretien. Jean-Jacques Goldman précise alors : « Une demande écrite, avec le pourquoi et le comment. Je peux le lire moi-mêmesans intermédiaire, et décider avec qui je veux ou ne veux pas discuter ».
Une pudeur et une pudeur qui caractérisent bien le chanteur
De même, Jean-Jacques Goldman ne voulait pas apparaître à la une des magazines. « J’ai essayé de négocier une demi-couvertureun quart de couverture, une petite photo. Et puis J’ai dû céder et je signe une lettre dans laquelle j’accepte de ne pas le faire. »se souvient Yves Derai, ancien directeur de la Tribune juive. « Ça m’a énervéévidemment. Mais il ne voulait pas que nous vendions son nom ». Une exigence motivée par la volonté de Jean-Jacques Goldman de ne pas faire de l’ombre aux autres, comme il l’explique très justement : « Le jour de la sortie de mon album, quatre journalistes sont morts en Afghanistan. Je ne veux pas que ma photo remplace la leur. (…) Paraître dans un quotidien avant 53 morts en Algérie, les élections en Pologne ou en Bosnie, ça paraît obscène. pour moi. ».
Cette autre exigence de Jean-Jacques Goldman
Mais les conditions du chanteur ne s’arrêtent pas là. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Jean-Jacques Goldman je ne voulais pas que ses albums soient envoyés à la presse pour le promouvoir. Selon lui, ce sont les journalistes eux-mêmes qui ont dû se déplacer et le réclamer. De plus, le père de Michael Goldman a exigé que ses paroles sont enregistrées en plus d’eux relire avant publication. « Je ne modifie jamais ce que je dis, mais je refuse qu’ils le modifient. Parce que parfois tu dis : ‘Ça m’énerve… » et ils réécrivent : ‘Oui, ça m’énerve’ parce qu’ils pensent ‘ça m’énerve.’ ‘ ce n’est pas bien, mais si tu dis ‘ça m’énerve’, c’est parce que tu as envie de dire ‘ça m’énerve’.il s’est alors justifié. Un caractère fort !