Comme chaque année au printemps, c’est la même histoire pour tous les Français : jusqu’à fin mai, voire début juin pour certains, de nombreux ménages consultent le site du gouvernement intitulé impôts. gouvernement. Une manière de savoir s’ils doivent encore de l’argent au fisc, ou si au contraire ils pourront réduire leurs impôts, les annuler, ou mieux encore, bénéficier d’un remboursement.
Et l’avantage ces dernières années pour ceux qui ont une phobie administrative, c’est que les foyers n’ont plus grand chose à faire. Les déclarations ont été simplifiées avec le prélèvement à la source, et sont déjà en grande partie complétées par les informations détenues par le fisc (revenus, pensions de retraite, allocations de chômage, etc.). Cependant, toutes les données ne sont pas déjà inscrites dans votre déclaration et vous devez toujours y prêter attention.
Impôts 2024 : ces cases auxquelles il faut prêter attention
Avant de signer votre déclaration d’impôts, et même si vous lui faites entièrement confiance, il est très important de toujours regarder en détail chaque case cochée ou non. En effet, comme c’est le cas pour la case « 2OP » ou la case « 7DB », qui concernent les Français propriétaires d’un jardin, et qui sont encore très peu connues, d’importantes réductions d’impôts peuvent être obtenues.
Si vous êtes récemment divorcé, ou si vous avez rompu votre pacs et êtes de nouveau considéré comme célibataire fiscalement au 31 décembre 2023, voici une autre case qui pourrait vous intéresser : la case D. Vous serez ainsi imposable uniquement sur vos revenus, celui de l’année 2023, et non plus sur celui de votre ex-conjoint.
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Déclaration d’impôts : pourquoi les cases « D » et « Y » peuvent faire toute la différence ?
Autre détail important ? Pensez à remplir la case « Y », en précisant la date de résiliation. Elle est en effet complémentaire de la case « D » et est très importante. Et si vous viviez seul au 3 décembre 2023, avec des enfants à charge, cochez la case « T ». Sur le site officiel des impôts, le gouvernement précise à ce sujet : « La condition de « parent seul » est remplie si, au 31 décembre de l’année de votre séparation : vous vivez seul ; avec votre ou vos enfants à charge/attachés ou une personne invalide sous votre toit. Attention : une personne n’est pas considérée comme vivant seule si elle vit ensemble ».
Si par contre vous êtes un « ancien parent célibataire » mais que vous vivez également seul, cochez plutôt la case « L ». Vous pourrez ainsi bénéficier d’une augmentation du quotient, et économiserez des impôts du fait de votre situation de célibat. Jusqu’à présent en effet, si vous étiez mariés ou pacsés, le fisc se basait sur la règle de l’imposition du foyer unique : les deux partenaires remplissaient une seule déclaration d’impôt, et un seul avis d’imposition était envoyé. , établi sous les deux noms. Mais en cas de divorce ou de séparation en cas de rupture du pacs, tous les changements mentionnés ci-dessus se produisent.
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Attention à la date de clôture fiscale
Heureusement pour les ménages qui déclarent leurs impôts, remplir ou cocher toutes ces cases n’est pas aussi compliqué qu’il y paraît. D’autant que, ces dernières années, comprendre le mécanisme du quotient familial est devenu un jeu d’enfant, puisque presque tout a été numérisé.
Et si vous ne voulez pas passer à côté d’une belle réduction d’impôt, et que vous déposez votre déclaration en ligne, comme 88% des contribuables, faites attention au délai de clôture. Cela varie selon les zones habitées. Et pour les 14 % restants qui préfèrent le papier, les formulaires doivent être déposés avant le 21 mai 2024, le cachet de la poste faisant foi.