Souvent achetés pour les pique-niques et les apéritifs d’été, ces 7 produits vendus en supermarchés sont dénoncés pour diverses raisons.
L’été est une saison propice aux plaisirs gourmands pour de nombreux Français. Que ce soit pour préparer des apéritifs, des pique-niques dans les parcs ou sur la plage, les vacanciers ont tendance à acheter des produits prêts à être consommés rapidement : alcool, jus de fruits, olives, chips, saucisson, etc.
L’esprit ailleurs, ils sont souvent moins attentifs à la composition exacte des produits qu’ils achètent. Une situation dont profitent certains industriels de l’agroalimentaire pour tromper les acheteurs, selon l’association de protection des consommateurs Foodwatch.
En effet, Foodwatch tire la sonnette d’alarme concernant sept produits particulièrement prisés en été. L’association pointe du doigt les étiquetages trompeurs, appelés « arnaques à l’étiquette », qui consistent à afficher des informations fausses ou trompeuses sur la composition réelle des aliments.
Parmi les produits épinglés, on retrouve le « Gaspacho Basilic » de la marque Florette. Malgré la mise en avant du basilic dans le nom et sur l’emballage du produit, il n’en contient en réalité que 0,2% selon la liste des ingrédients. L’eau aromatisée « saveur fraise » de la marque E.Leclerc est présentée comme étant « sans sucre ». Or, si elle ne contient pas réellement de sucre, elle contient des édulcorants qui ne sont pas recommandés par l’OMS.
Autre produit dans le viseur de Foodwatch : le guacamole d’Old El Paso. Si le packaging et la communication de la marque mettent en avant une généreuse purée d’avocat, le premier ingrédient est en réalité de l’eau. L’avocat ne représente que 13,6 % de la recette, loin derrière de nombreux additifs. À titre de comparaison, la plupart des autres marques proposent des guacamoles contenant environ 90 % d’avocat.
La boisson « La vie en mauve » du célèbre fabricant de jus de fruits Innocent est vendue comme « un jus de fruits riche en vitamines, bon pour la santé ». Des allégations nutritionnelles qui peuvent surprendre au vu de sa teneur élevée en sucre (9,6 g/100 ml, presque autant qu’un Coca-Cola) et de son Nutri-Score (C) médiocre.
Foodwatch alerte également sur la présence de nitrate de potassium dans certains saucissons secs, comme celui de la marque Monique Ranou vendu chez Intermarché. Chez Carrefour, la mayonnaise allégée à la moutarde de Dijon contient certes moins de matières grasses que la version classique, mais surtout beaucoup plus de sucre. Au final, le Nutri-Score reste inchangé, à D.
Enfin, les gressins aux olives « Stiratini » de Panealba arborent sur leur emballage des recettes traditionnelles italiennes, alors qu’ils contiennent de l’huile de palme, un ingrédient critiqué pour son impact sur l’environnement. Si ces pratiques commerciales trompeuses sont abusives aux yeux de Foodwatch, elles restent légales et ne font actuellement l’objet d’aucune sanction.