Alors que la cérémonie d’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche approche à grands pas, le futur président des États-Unis a déjà annoncé les premières mesures qu’il compte appliquer dès sa prise de fonction.
Il avait promis de ne pas être un dictateur, « sauf le premier jour ». Ce lundi 20 janvier, Donald Trump s’apprête à redevenir président des États-Unis, lors de sa cérémonie d’investiture à la Maison Blanche.
Le successeur de Joe Biden n’entend pas perdre une seule seconde et se mettra au travail dès sa prise de fonction. En effet, Donald Trump a déjà annoncé une liste de mesures qu’il compte appliquer, par décret, dans les premières heures de son mandat.
Une augmentation des taxes douanières
Donald Trump envisage d’imposer des droits de douane très stricts sur les produits entrant aux États-Unis.
Au cours de sa campagne, il a annoncé qu’il imposerait des droits de douane de 10 ou 20 pour cent sur les importations en provenance du monde entier, et de 60 pour cent sur celles en provenance de Chine.
Cette manœuvre n’a pas qu’une finalité économique pour le nouveau président des Etats-Unis. En effet, il compte aussi l’utiliser comme moyen de pression sur le Mexique.
Considérant que les États-Unis étaient « envahis par le Mexique », Donald Trump a indiqué, lors d’un rassemblement en Caroline du Nord en novembre 2024, qu’il adresserait un message fort à Claudia Sheinbaum, la présidente mexicaine.
«Je vais l’informer. Dès le premier jour ou plus tôt, si le Mexique n’arrête pas cette vague de criminels et de drogues entrant dans notre pays, j’imposerai immédiatement des droits de douane de 25 % sur tout ce qu’ils envoient aux États-Unis d’Amérique. « , a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ne le ferait pas. hésitez à augmenter ce prix si besoin.
Stop au « délire transgenre »
Le 22 décembre, Donald Trump annonçait vouloir arrêter « la folie transgenre » dès son premier jour à la Maison Blanche.
Dès son investiture, le président entend « signer des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les personnes transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, collèges et lycées ».
« La politique officielle des États-Unis sera qu’il n’y ait que deux genres, homme et femme », a-t-il poursuivi depuis Phoenix, en Arizona.
Mettre fin à la guerre en Ukraine
C’est l’une des principales promesses de Donald Trump, avant même sa victoire électorale. « Si je suis élu président, je résoudrai cette guerre en un jour et 24 heures », déclarait-il dans une interview à CNN en mai 2023.
Depuis, le futur président a réaffirmé ces propos. Au lendemain de sa victoire, sa porte-parole, Karoline Leavitt, a laissé entendre qu’un « accord de paix entre la Russie et l’Ukraine » pourrait enfin être mis en place, sous la houlette de Donald Trump.
Ce dernier a également profité de la réouverture de Notre-Dame de Paris le 7 décembre pour s’entretenir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron à l’Elysée.
Fermer les frontières
Tout au long de sa campagne, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration une priorité. Une fois sa victoire actée, le futur 47e président des Etats-Unis a indiqué qu’il signerait, « dès son retour dans le Bureau Ovale », une « série de décrets historiques visant à fermer notre frontière aux immigrants clandestins et à mettre un terme aux l’invasion de notre pays.
Lors d’un rassemblement à New York en octobre dernier, Donald Trump avait même indiqué vouloir lancer le « Day 1 », le « plus grand programme d’expulsion de l’histoire américaine ».
Pour y parvenir, il a annoncé vouloir invoquer l’Alien Enemies Act, une loi de 1798 rarement utilisée permettant au président d’expulser toute personne qui n’est pas citoyen américain si elle vient d’un pays en « guerre déclarée ». » avec les États-Unis ou constituant une menace « d’invasion ou d’incursion prédatrice ».
Pardonnez aux émeutiers du 6 janvier 2021
Le 6 janvier 2021, des centaines d’Américains ont pris d’assaut le Capitole, dénonçant la victoire de Joe Biden face à Donald Trump. Quatre ans plus tard, certains de ces émeutiers sont toujours emprisonnés.
Déterminé à réécrire cette histoire, ce qui n’est pas à son avantage, Donald Trump a estimé, dans un entretien au magazine Time, qu’une « grande majorité ne devrait pas être en prison ».
Il a néanmoins précisé que les dossiers des participants seraient étudiés « au cas par cas, s’ils n’étaient pas violents ».