certains habitants exaspérés par la présence de sangliers en ville

Ils sortent la nuit tombée et attaquent les poubelles. A Marseille (Bouches-du-Rhône), les sangliers sortent des bois et déambulent dans les rues. Dans une résidence proche du Parc National des Calanques, ils font même partie du paysage. Les copropriétaires les côtoient quotidiennement depuis plusieurs années.

Affamés, les animaux peuvent devenir dangereux et agressifs. Le chien de Jean-Noël Picon, résident d’une copropriété, a même été agressé. Les sangliers, de plus en plus nombreux, sont un fléau. « Les arbres sont déracinés, il y a des trous partout », il explique. Il a dû construire un mur, ce qui lui a coûté 12 000 euros. Exténués, les habitants ont appelé la mairie et ont exigé que des mesures soient prises. Christine Juste, adjointe (EELV) au maire chargé des animaux de la ville, déclare avoir « a promulgué un arrêté municipal qui interdit de donner à manger ».