Divertissement

« Certains acteurs ont refusé de jouer dans ‘Les Crevettes Pailletées’ : Cédric Le Gallo revient sur le casting du film diffusé ce soir sur M6

C’est LE film à voir avant la fin des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ce jeudi 8 août à 21h10, M6 diffuse le premier volet des « Crevettes pailletées », sorti en 2019 au cinéma. Cette comédie feel-good brise les préjugés dans le sport en mettant en scène Matthias Le Goff, incarné par Nicolas Gob (« L’Art du crime »), un vice-champion du monde de natation ayant tenu des propos homophobes, et qui se voit contraint d’entraîner une équipe de water-polo gay et colorée, « Les Crevettes pailletées ». Il partira ensuite en road trip pour emmener son équipe en Croatie, où elle tentera de se qualifier pour les « Gay Games ». Très vite, ce macho intolérant va changer sa vision du monde.

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« Ce n’est pas de l’homophobie, mais la peur du « qu’est-ce que les gens vont dire » »

Un film inspiré de la vraie vie du coréalisateur Cédric Le Gallo, qui a participé à de nombreux tournois depuis 2012 avec la véritable équipe gay de water-polo du même nom. Une équipe qui fait partie des OUTsiders, une association LGBT+ multisports ouverte aux hétérosexuels. Mais si cette comédie fait un pied de nez aux préjugés, c’est bien sûr parce qu’ils existent dans la vraie vie. Dans une interview à « Télé 7 Jours » Cédric Le Gallo a avoué avoir eu un peu de mal à constituer le casting de son long-métrage.

« Il était très important pour moi d’avoir des personnages d’horizons divers et c’était très compliqué de trouver un acteur noir qui acceptait de jouer un homosexuel.« , a confié le cinéaste à nos confrères. »Là où on voyait 50 ou 60 acteurs pour chacun des rôles, on en a vu peut-être quatre pour le rôle d’Alex (incarné par David Baiot, qui joue Djawad dans ‘Plus belle la vie’). Il y avait certainement quelque chose du genre : « Je ne peux pas jouer un homosexuel pour des raisons religieuses ou familiales ». Ce n’est pas de l’homophobie mais la peur de « qu’est-ce que les gens vont dire »« , ajoute-t-il. Le plus souvent, les personnes non blanches de la communauté gay se déclarent victimes d’une double discrimination sociale, entre racisme et LGBT+phobies.

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Heureusement, trouver le financement nécessaire a été un processus beaucoup plus simple.J’ai tout de suite trouvé un producteur qui adorait le projet et qui m’a très vite amené un distributeur, convaincu que ce film devait être réalisé.« , explique-t-il. « LeLe plus gros obstacle que j’ai rencontré sur mon chemin a été la sortie du Grand Bain de Gilles Lellouche, qui rejoignait Les Crevettes Pailletés sur certains thèmes et sources de financement ! Il a donc fallu attendre… » admet le réalisateur.

« Qu’y avait-il de bien dans le résultat final ? Aucun des acteurs choisis n’avait le statut de star à l’époque. Certains n’avaient jamais joué dans un film, d’autres avaient déjà joué soit pour le cinéma indépendant, soit pour la télévision… » il ajoute. « Ce qui était important pour moi c’était de ne pas avoir trop de distance et de croire en cette amitié. Il n’y avait pas de frontières entre eux, c’est pourquoi ils sont même devenus amis dans la vraie vie et je pense que ça se ressent dans l’image. » . « 

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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