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Cérémonie d’ouverture des JO de Paris : « Pookie », Aznavour… Aya Nakamura enflamme le Pont des Arts


Aya Nakamura, la chanteuse francophone la plus écoutée au monde, s’est produite, toute d’or vêtue, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris vendredi, tandis que la présence de l’artiste franco-malienne, fuitée dans la presse au printemps, a fait grincer des dents l’extrême droite française. Blonde pour l’occasion, vêtue d’une robe à plumes dorées avec des sandales de gladiateur, elle a chanté aux côtés de la Garde républicaine et a terminé sa prestation debout au garde-à-vous, comme ses danseurs.

Aya Nakamura a chanté un medley de deux de ses tubes, Pookie, Djadjaet un standard de Charles Aznavour, Pour moi Formidabledont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. Rien d’étonnant à cela. « Les rappeurs trouvent ce qu’ils veulent chez Charles Aznavour », assurait en mai à l’AFP l’un des enfants du chanteur, Nicolas.

Enquête ouverte

« C’est Paris, pas le marché de Bamako ! », pouvait-on lire sur une banderole d’un groupe identitaire partagée sur les réseaux sociaux en mars. Une enquête pour discours de haine en ligne a été ouverte, six personnes ont été identifiées et des documents ont été saisis par la justice française début juillet.

Au plus fort des attaques de l’extrême droite, Alain Veille, patron de Warner Music France, a défendu l’artiste sur les réseaux sociaux : « Les grands artistes bousculent les codes, dérangent et façonnent la culture. La haine et le racisme ne nous arrêteront pas. »

« Un instrument de « soft power » »

Et de dérouler les chiffres de son succès : « 7 milliards de streams dans le monde, depuis 5 ans l’artiste féminine française la plus streamée au monde, 3 Accor Arenas (grande salle de concert à Paris, NDLR) remplies en 20 minutes ». « Aya Nakamura est dans le top des ventes de 46 pays, elle est un instrument du ‘soft power’ français et les polémiques indignes n’y changeront rien », a aussi insisté Alexandre Lasch, patron du Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), lors d’un événement de cette instance représentative devant les professionnels de l’industrie musicale.



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